Un projet immobilier de grande ampleur
Situé à une trentaine de kilomètres de Dakar, le Lac Rose attire depuis plusieurs années les convoitises des promoteurs. Le projet « Ville Verte Lac Rose », porté par le groupe, égyptien Casa Orascom et la Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU), prévoit la construction de près de 18 000 logements intégrés à des espaces verts, des infrastructures modernes et des zones économiques sur plus de 200 hectares.
Objectif affiché : désengorger la région dakaroise tout en créant une nouvelle centralité urbaine dotée d’écoles, de services et d’espaces verts.
Un site fragile au cœur des débats
Présenté comme un modèle de ville durable, le projet prévoit de réserver une large partie du site à la végétation et à la reforestation. Mais pour de nombreux acteurs locaux, ces promesses peinent à rassurer.
Le Lac Rose, connu pour sa couleur caractéristique due à la forte concentration en sel, est en effet un écosystème sensible, dépendant de conditions hydrologiques et climatiques précises.
Les habitants et associations de protection de l’environnement redoutent que l’urbanisation accélérée n’entraîne une perturbation irréversible du milieu naturel. Ils se sont regroupés au sein de l’association « Aar Lac Rose ».
Les inquiétudes des populations
Sur le terrain, les habitants des villages environnants s’interrogent sur les impacts concrets du projet. Les principales préoccupations portent sur la disparition progressive de la bande de filaos et des dunes protectrices, le risque de pollution du lac lié à un assainissement insuffisant et la perte de biodiversité et la dégradation du paysage, qui pourrait nuire à l’attractivité touristique.
« Nous craignons que la construction de milliers de logements modifie le visage du site et mette en péril nos activités », témoigne un guide local rencontré sur place.
Les engagements de l’État et du promoteur
Face aux critiques, le ministère de l’Environnement a rappelé qu’une étude d’impact environnemental a été réalisée et validée par les autorités compétentes. Le ministre Daouda Ngom a effectué plusieurs visites de terrain pour évaluer la conformité du projet avant toute autorisation définitive.
Le gouvernement a également annoncé la création d’une réserve naturelle urbaine autour du Lac Rose, afin de préserver les zones les plus sensibles et d’encadrer le développement de la future ville.
Entre modernisation et préservation
« Ville verte » se veut une réponse aux défis de l’urbanisation rapide et du manque de logements. Pourtant, le projet met en lumière une question essentielle : comment construire sans dénaturer ?
L’équilibre entre développement économique, besoins sociaux et sauvegarde de l’environnement reste fragile. L’avenir du Lac Rose dépendra désormais de la capacité des autorités, promoteurs et populations locales à trouver un terrain d’entente durable.






29 octobre à 12:29, par Mouhamed Diop
Je suis opérateur d’engin lourd bulldozer j’ai travaillé sur le site de beaunoba à lac rose j’ai terrassée 49 éctares au début le imame du mosquée ???? c’est lui qui gère les travaux il ma dit que après le travail il va me donner 4 parcelles de 15 sur 10 mètres mais il ma escroqué jusqu’à présent je n’ai rien reçu il s’appelle assane ba c’était en 2017 c’est moi qui a térracer les montagne ⛰️ de dunes qui était là-bas
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