Née le 2 novembre 1967 à Khombole, elle taquine sa
voix dés l’âge de 14 ans. Son parcours artistique,
son dévouement pour la cause des femmes et des
enfants font d’elle une dame de fer, malgré qu’elle
soit une personne à mobilité réduite. Derrière la voix
sublime de Suz’ comme l’appellent ses proches, se
cache un grand cœur qui a toujours fait dans l’humanitaire,
sans faire de bruit.
Découvrons ensemble une artiste au sens pur
du terme…
Entretien
Le 221 : Vous aviez gelé vos
activités pendant quelques
années, pouvez-vous revenir sur
les raisons de cette période de
trêve de près de quatre ans ?
Suzanne Kamara : Je voulais juste
mettre mes activités professionnelles
en stand by pour me consacrer
à ma famille, mon mari et
nos deux filles. De sorte à séparer les deux.
Comment avez- vous vécu ces moments ?
J’en ai profité pour passer plus de temps en famille.
Nous étions aux Usa et c’étaient des moments très
importants pour moi. Quand un artiste dit qu’il a
arrêté, il faut relativiser. J’ai juste pris du recul, mais je
pratiquais mon art.
Est ce que vous nous apprenez par là, le secret
de la sérénité de votre ménage, si l’on observe
les nombreux divorces des artistes enregistrés
au courant de l’année 2007 ?
Dans mon ménage à moi ! (rires)… à coup sur. Une
famille unie, c’est très important, c’est l’équilibre. C’est
vrai qu’il y a beaucoup de divorces, mais les deux vont ensemble, comme on le dit en wolof (Sey ak fassé
Ñoo and).
Quels sont les moments forts
de votre carrière d’artiste ?
Oh la la ! Vous me replongez dans mon passé. Je me
rappelle mon premier spectacle à Gorée, la visite du
Pape Jean Paul II pour qui j’avais chanté ; je rappelle
que je suis la seule musulmane à avoir chanté pour
lui, du moins en Afrique de l’ouest. J’étais aussi très
honorée d’avoir chanté l’hymne de la renaissance
africaine plusieurs fois devant des chefs d’Etat ; j’en
profite pour remercier notre Président de la
République.
Vous êtes revenue sur la scène en 2007 avec
l’album Baneex. Parlez nous de ce retour ?
Oui, j’ai effectué mon retour sur mes activités professionnelles
en 2007 avec cet album. J’y développe des
thèmes qui me sont chers, notamment les enfants,
Bamba, les vices de ce monde… J’ai fait aussi beaucoup
de concerts en Allemagne, en Espagne, en
Italie, aux Usa…
Quel est votre programme à venir ?
On a repris les répétitions pour préparer une tournée
nationale. Nous allons faire les différentes étapes lors
des week-ends par région. Et ce sera à partir de l’été
prochain.
Vous étiez dans la programmation de la
1ère édition de HandiFestival qui s’est tenue
en décembre dernier.
Quelles sont vos impressions sur cette
initiative et votre participation ?
Je félicite ceux qui l’organisent, je salue aussi l’initiative
tout en espérant que l’édition prochaine me trouvera ici.
Je suis de tout cœur avec eux.
Cet événement avait pour objectifs, entre
autres, la mise en place d’un espace de dialogue,
l’accès des handicapés aux services
sociaux de base, aux édifices publics ; Quel est
votre avis sur ces questions ?
Dans ma chanson « Moi », je parle de ma situation et
elle aborde tous ces sujets. Il faut prévoir l’accès des
personnes à mobilité réduite lors de la construction
des édifices, surtout publics. Que ce soit les handicapés, les personnes âgées… on a droit à une certaine considération.
Je me rappelle mon passage il y a quatre
ou cinq ans à l’assemblée nationale de Praia (au Cap
Vert : ndlr), j’étais tellement à l’aise là bas, tout a été
prévu. Et je crois que c’est une œuvre de Pierre Atépa
que je félicite au passage, et j’ai découvert d’autres
sites très bien faits. Alors pourquoi pas ici au Sénégal ?
Quelles seront les orientations de la fondation
que vous venez de mettre en place ?
Avant, on agissait dans l’anonymat, il y a un village
qu’on soutient aussi et beaucoup d’actions du genre.
Ensuite, on s’est dit qu’il était temps de monter
cette fondation Suzanne Kamara pour mieux
structurer ces aides à l’endroit des filles-mères,
des enfants, des femmes…
Le 8 mars 2007, journée de la femme,
vous aviez rendu visite aux femmes
détenues à la Maison d’arrêt
de Liberté VI à Dakar.
Comment aviez-vous vécu ces
moments et pensez-vous renouveler
cette action cette année ?
J’y étais pour leur souhaiter bonne fête,
donner quelque chose, chanter pour
elles… C’était très émouvant, je trouve
qu’elles sont très fortes.
Le dernier mot ?
Je voudrais lancer un appel aux
autorités. Je trouve dommage que
dans les grands chantiers qui sont en
train d’être réalisés, que l’on ne
prévoit même pas les personnes
à mobilité réduite et celles
du troisième âge.
Ce serait bon de les prendre
en compte comme cela
se fait dans les pays
développés.
Contact
Management : Djiby : (+221) 77 609 91 52 - (+221) 77 359 74 08
manager suzannekamara.com
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Youssouf Chinois - Photos : www.kamikazz-photo.com
22 avril 2015 à 03:23
je sui ton fans
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21 septembre 2009 à 10:37, par charles
nangadef...C’est avec un imense plaisir que je decouvre ton site,et reecoute l’abum .et visionne les photos .On avait fait du bon boulot et on de bonne rigolade.Embrasse bien tes enfants et ton mari.Et surtout le Senegal.Je vous fait de gros bisous a tous .Charles ton coiffeur et votre fidele ami.dieureudieuf
20 mars 2012 à 20:39
merci charles tes messages me vont toujours droit au cœur
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3 août 2008 à 23:10, par un fan
je vous félicite suze j’ai confiance en vous du fait que je vous suis depuis vos répètitions à l’ecole isac foster et vos premiers concerts à Daniel Brotier tout le job que vous avez a effectuer prouve ce resultat.
alors du courage encore
un fan qui vous aime bien
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13 mai 2008 à 00:57
suze je c que je ne pourrai pa tout te dire dan le mail mé sache que tu me plai beaucoup quand j’enten ta voir a la télé ou la radio elle me va tout droit dan mon cœure je t’encourage suze ma soeure .je m’appel souly kamara mon mail kamou01 hotmail.com a bientot repose pour ton fans siao
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