« Saloum », le western africain

Le film « Saloum », du réalisateur congolais J.L. Herbulot, tourné au Sénégal et soutenu par l’OIF, sera en première mondiale à Toronto et en première européenne à l’Étrange Festival de Paris à la mi-septembre.

Publié le 2 septembre 2021  

Herbulot, remarqué par son film ultra-violent « Dealer » (première fiction africaine achetée par Netflix) reste fidèle à l’Étrange festivalqui avait projeté son film à l’époque et qui montrera donc son 2e long-métrage « Saloum », en première européenne, les 18 et 19 septembre au Forum des Images à Paris. Le fim raconte la cavale de sanguinaires mercenaires dans la mystérieuse région du Saloum.

Si le film n’a pas encore de distributeur, il est déjà dans le radar des connaisseurs et peut s’enorgueillir d’une sélection au prestigieux festival de Toronto. "Saloum sera projeté dans la section Midnight Madness.

Le film

2003. Fuyant un coup d’État en Guinée-Bissau, trois légendaires mercenaires des Hyènes de Bangui doivent cacher leur magot et protéger un baron de la drogue. Ils sont contraints de se réfugier dans la région mystique du Saloum, au Sénégal.

Sept ans après avoir électrisé l’Étrange Festival avec Dealer, le cinéaste franco-congolais revient avec un nouvel uppercut prenant racine dans un contexte politique troublé, mélange détonant où se rejoignent l’horreur contemporaine et celle des contes à faire peur, et dans lequel les archétypes nourrissent aussi la réflexion philosophique. Lorsque le monde de l’occulte investit celui des dictatures, l’hyperréalisme du polar brut est graduellement avalé par la nuit. Les prétentions humaines semblent désormais bien négligeables confrontées aux forces incontrôlables de l’invisible.

> https://www.lacme.sn/films

Partager 

Poster un commentaire

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message