Ils s’étaient donné rendez-vous à Dakar pour un colloque sur la question de l’environnement et du respect du droit par les Etats, les citoyens et les entreprises. A la tête de ces défenseurs, Laurent Fabius, Président du Conseil constitutionnel de la République de France et ancien président de la Cop21.
L’Afrique, un des premiers continents en terme de biodiversité, est le plus menacé par les catastrophe écologique naturelles et l’irresponsabilité des hommes. C’est pourquoi le Club des juriste a tenu à venir faire la promotion de ce projet de Pact mondial pour l’environnement auprès des responsables politiques et les acteurs de la société civile de l’Afrique francophone. Après l’adoption en 2015 de l’Accord de Paris sur le climat et des Objectifs de Developpement Durables (ODD) qui a crée une dynamique nouvelle pour la protection de la planète, l’adoption de ce projet de Pacte est une étape nécessaire pour sauver la vie sur terre.
Dans un contexte où il n’existe pas de loi mondiale régissant les droits et devoir environnementaux, il est impératif de doter les juristes d’un texte général posant les principes fondamentaux (droit à un environnement sain, devoir de protéger la nature) que tous devront respecter pour renforcer la protection de l’environnement. Il est vrai que les principes fondamentaux en matière d’environnement ont été consacrés dans divers textes comme la Charte mondiale de la nature de 1982 ou la Déclaration de Rio de 1992. Mais ces textes n’ont aucune valeur juridique pour le moment, ce qui laisse la porte ouverte à de nombreuses dérives de la part d’entreprises, Etats et citoyens.
L’adoption de ce Pacte sera le moyen d’empêcher les entreprises de polluer à souhait. De forcer les Etats à respecter leurs engagements environnementaux. D’accompagner les défenseurs de l’environnement sur un plan juridiques dans leurs combats.