Vous êtes ingénieur dans une grande compagnie téléphonique et musicien. Comment alliez vous ces deux versants ?
Je suis juste une personne qui vit en suivant ses passions à savoir l’informatique et la musique. Il s’agit-là de 2 domaines qui se complètent et me permettent de trouver l’équilibre dans ma vie.
L’informatique est un domaine scientifique et logique, qu’en est-il de la musique ?
La musique n’est pas une science exacte elle relève parfois de l’extraordinaire et c’est ce qui est passionnant et captivant.
Comment palliez-vous aux diverses contraintes liées à ces deux corps de métier ?
Dans la vie lorsqu’on est passionné par quelque chose on ne sent vraiment pas les efforts, pour moi il n’y a pas de meilleure façon de déstresser du travail que de me jeter sur ma guitare ; donc j’ai besoin autant de la musique que de l’informatique pour paraître normal.
« Au Sénégal les gens ne prennent pas forcément la musique et l’art en général, au sérieux »
Vous considérez vous comme un informaticien faisant de la musique, comme un musicien faisant de l’informatique ou endossez-vous entièrement chacun des rôles suivant les circonstances ?
La première affirmation vu que toute ma vie, je me suis formé pour exercer ce métier d’informaticien. La musique, je l’ai apprise en autodidacte tandis que je dispose d’un master en sécurité informatique.
Souvent en Afrique, les gens pensent que la musique est la voie que l’on choisit lorsque l’on peine à s’illustrer dans les voies plus académiques. Votre avis ?
Tout d’abord, ce que je remarque c’est qu’au Sénégal les gens ne prennent pas forcément la musique et l’art en général, au sérieux. Il faut souligner que notre système éducatif n’encourage pas les gens qui sont doués ou passionnés par l’art à s’orienter plus tard vers les métiers dérivants. De ce fait, musique et études ne font pas bon ménage.
Comment la musique est-elle entrée dans votre existence ?
Dans ma famille il n’y a pas de musicien mais depuis tout petit j’ai toujours été fan de musique ; j’adorais décortiquer les différents instruments que j’entendais dans ce que j’écoutais. Mais c’est pendant ma première année de fac que j’ai réellement décidé d’être un musicien professionnel.
Que représente-t-elle [la musique] pour vous ?
Elle représente tout, je ne serai point la même personne sans la musique.
« La bonne musique c’est celle qui vous parle, vous transporte et vous fait voyager le temps d’un morceau. »
Votre définition d’une bonne musique ?
C’est celle qui vous parle, vous transporte et vous fait voyager le temps d’un morceau.
Qu’est ce qui a motivé la création du groupe Ndumbeland ?
J’ai constaté qu’il n’y avait pas beaucoup d’artistes qui s’adonnaient au live au Sénégal.
Que propose votre label de production en termes de production des artistes ? Et que renferme ce terme : « produire des artistes » ?
La production artistique est une longue chaine allant de la composition à la sortie d’un produit fini, nous accompagnons nos artistes dans ce processus
Quels artistes avez-vous eu à accompagner ?
Le Carapid Music, Dread Maxim Amar, Checky Blaze, Kalsoum, SistaOuly et plein d’autres artistes qui ne sont pas forcément connus au niveau national.
Le monde de la musique est pétri de coups bas. Votre lecture à vous de ce milieu ?
Des coups bas, il y a en dans tous les milieux, nous avons bien compris cela très tôt ; c’est pourquoi nous choisissons bien avec qui nous travaillons et faisons preuve de rigueur dans tout ce que nous entreprenons.
Quel est votre plus grand rêve pour votre groupe de musiciens ?
Pouvoir s’ouvrir au monde et exporter notre patrimoine musical et culturel en général.
Contact :
www.ndumbelandprod.sn
https://www.facebook.com/nbldprod/
3 novembre 2017 à 10:01, par GAMON KOSSI SENA
Bonjour, je suis un aventurier musicien je préfère vous rejoindre vootre groupe
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24 octobre 2017 à 09:46, par Pa Moussa
Hii bro bonne continuation. .✊✊
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