« Je suis frappé du succès extraordinaire que représente cette initiative. C’est l’endroit au monde où on a le plus replanté de mangrove . C’est l’équivalent de 24 000 terrains de foot sur l’ensemble du Sénégal et plus que la superficie de la ville de Paris », a souligné Pascal Canfin, ministre français chargé du Développement, lors de sa récente visite sur les sites de reboisement en Casamance. Il était en compagnie de Mor Ngom ministre de l’Environnement du Sénégal et de son collègue Haïdar El Ali en charge du département de la Pêche, acteur principal dudit programme de reboisement.
Le ministre Haïdar doublé d’une casquette d’écologiste bien respecté, a par le biais de son association Océanium et avec la participation massive des populations locales, mené de main de maitre ce vaste chantier lancé depuis 2006 à Tobor près de Ziguinchor. Grâce à un bon suivi au fil des années, l’initiative a permis de réaliser les plus grands reboisements de la mangrove au monde en terme de superficie, d’arbres plantés et de participation villageoise. Ainsi, plus de 150 millions d’arbres mis en terre sur près de 15 000 ha, et avec la contribution de 120 000 personnes, un record mondial.
Avec ce retour de la mangrove, l’écosystème se reconstruit progressivement, car elle joue un rôle capital dans le cycle de vie de nombreuses espèces. Cette végétation qui se présente comme un immense réservoir de nutriment, héberge également une kyrielle de poissons et constitue une zone de frayères et de nurseries pour de nombreuses espèces de poissons dont la sardinelle, la carpe, le barracuda, le capitaine, et de crevettes, crabes…. La mangrove agit aussi sur son environnement en absorbant l’eau de mer et en digérant son sel par ses feuilles… Par ce phénomène, elle aide à transformer l’eau de mer en eau douce, permettant la riziculture et d’autres activités annexes, comme l’éco-tourisme avec une optimisation de la qualité d’accueil, la bonne préservation de cette belle biodiversité, très prisée par les visiteurs.
Pour rappel, la mangrove jadis très abondante en Casamance a commencé à disparaitre depuis les années de sécheresse de 1970. Ainsi, la végétation de mangrove était passée de 100 000 ha à 70 000 ha en 1993. Et dans le Soungrougrou, principal affluent de la Casamance, la superficie de mangrove a continué de baisser jusqu’à 65 000 ha en 2004. Une diminution de la biodiversité constatée dans l’ensemble de la mangrove du Sénégal.
2 novembre 2016 à 10:18, par joly hubert
bonjour. Votre mémoire cite quelle région ? Avez-vous participé à un projet concret ? Avez-vous eu des réponses à vos questions ;
Conseil,international de la langue française
11 rue de Navarin 75009 Paris
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24 août 2015 à 11:37, par balbine bassene
je vous remercie beaucoup et souhaiterai que vous m’aidiez sur des document pour une revue critique de la littérature je fait un mémoire sur la mangrove merci de tout cœur
11 novembre 2015 à 20:56, par salla
slt je suis dans la meme situation que vous, je mene une étude sur la mangrove peut etre qu’on pourrait s’aider mutuellement.mon email est sallasambou14 gmail.com
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