Ils sont tous frères et soeurs, enfants d’une même famille. Jac et le Takeifa, c’est en effet une odyssée, l’histoire toute belle d’une fratrie, faite comme on n’en rencontre que fort rarement dans une vie d’homme. Ces jeunes gens se nomment tous Keita et ils ont ensemble fait le choix de se destiner à la musique en formant le Takeifa.
Ils sont quatre a-t-on dit, les garçons et la belle histoire commença un jour de 1992 à Kaolack, une ville du centre du Sénégal, avec l’un d’eux : Amadou de son prénom de baptême et Jac Keita depuis toujours, pour la famille, les amis et le destin qui aujourd’hui, a fait de lui le lead vocal du groupe.
Tout est en effet parti de lui quand il décida sans avertir, d’arrêter de jouer au football pour se mettre à la danse (aux années de gloire de M. Jackson sa danse était à la mode), et à la musique avec les premiers adeptes du mouvement Hiphop.
A Kaolack, à cette époque on parlait déjà de Jac, dans les rues et sur les podiums alors qu’il avait à peine douze d’âge, ses ainés ne lui refusant rien et ses amis le suivant partout a cause de ses talents d’artiste en herbe.
Les parents qui l’avaient suivi au football, vite s’adaptèrent à la situation nouvelle sans difficulté et se rangèrent derrière le fils inconstant. Ils l’encadrèrent et l’aideront des années durant à organiser son travail. Jac acceptera très tôt lui aussi, de faire les sacrifices nécessaires pour accéder aux choses de ce métier de volontaire qu’est la musique.
Toute la famille, KEITA au fil du temps, finit par faire bloc autour de lui. C’est ainsi qu’à partir de 1999 s’ouvrirent pour lui les chemins des studios avec l’enregistrement des premières maquettes, et ceux de la scène avec ses premières participations à des spectacles.
Quelques expériences malheureuses avec d’autres musiciens ont vite fait de le convaincre qu’il fallait chercher ailleurs et Jac fit appel à ses frères. Ibrahima et Maah Koudia furent les premiers à le suivre sur les scènes à partir du courant de l’année, 2002. Cheikh quant’ à lui avait déjà commencé à forger son talent de guitariste soliste en travaillant comme un bon ouvrier dans son coin. Ibrahima et Maah Koudia tenaient les chœurs et en même temps aussi profitaient de toutes les occasions qui s’offraient à eux pour se faire la main à la guitare.
Comme ce fut le cas de Jac, Falou se découvrit des raisons d’abandonner le ballon rond pour se lancer dans la musique. Il eut d’ailleurs la chance d’appartenir au groupe Tundoo Dior de l’O.N.G. Plan International. Le père des Keita étant fonctionnaire d’état, Kaolack, Kolda, Dakar, Fatick, Louga et Diourbel furent autant de ports sur l’itinéraire de Takeifa, mais aussi autant de centres d’apprentissage et d’accumulation d’une expérience plurielle. La carrière professionnelle s’amorça en Aout 2006 quand le Groupe décida de s’installer à Dakar.
Ils y arrivèrent le 13 octobre et, pour la première fois de leur vie, ils s’installèrent sans leurs parents dans un petit appartement de Ouakam. Ayant pris à bon compte la dure réalité qu’ils s’étaient fait le devoir d’affronter dans le but de se frayer un boulevard dans le monde qu’ils avaient adopté, les nouveaux venus de la Capitale ne reculèrent pas malgré tous les obstacles qui ont eu à se dresser devant eux.
La famille Keita
Ils étaient depuis longtemps certains d’avoir réussi un tour force en forgeant ce qui est aujourd’hui Jac et le Takeifa avec Jac KEITA (leader, vocal, guitariste et compositeur), Maah Koudia KEITA (bassiste et choriste), Cheikh Tidiane KEITA (soliste, mais aussi artiste plasticien de renommée internationale), Ibrahima KEITA (batteur et choriste), Fallou KEITA (chanteur) et enfin Macoumba N’DIAYE dit Jo (percussion), un musicien au parcours remarquable qui a rejoint le groupe en 2008. Le manager de Jac et le Takeifa n’est autre que l’ainé des KEITA, Abdourahmane KEITA. Il est le grand frère, l’esprit et la machine à organiser de TAKEIFA.
Après avoir mis sur le marché son premier Album « Diaspora » en 2008, Jac et ses Frères se sont lancés à la conquête des places et du public.
A Dakar, aujourd’hui ils sont de toutes les grandes occasions (festivals, concerts, animations de toutes les sortes). Pour le bonheur des mélomanes ils ont été produits à l’hôtel Savana, au Méridien Président, au Pen’ Art Jazz, à la Provence, au Just4you, au Papayer à la Taverne, au Bou El Mogdad de Saint-Louis, et de nombreux autres places culturelles.
28 avril 2016 à 19:56, par Mame awa dia
Je sui fans de takèifa se groupe me plait beaucoup magui lène di bèguèèè lou bari ! I love takèifa
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