Cheikh Lô, comme un parfum de nostalgie

C’est avec un style qui lui est propre que l’artiste Cheikh Lô a fait voyager le public de l’institut français Léopold Sédar Senghor le 21 janvier 2011.

Publié le 3 février 2011  

Look décalé, dreadlocks, le talentueux Cheikh Lô a présenté les morceaux de son nouvel album « Jamm » qui signifie la paix en wolof. Tous embarqués dans la machine à remonter le temps avec une ballade acoustique en hommage au Président Thomas Sankara, « Il n’est jamais trop tard » emprunté au répertoire du mythique Bembeya Jazz, de la salsa, du mbalax, de l’afrobeat, rumba. Cette diversité musicale classe encore une fois Cheikh Lô parmi les incontournables dans la world musique.

L’album « Jamm »

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Dans Jamm, Cheikh Lô joue en effet avec ses amis, dont le batteur pionnier et compagnon de Fela Anikulapo Kuti Tony Allen, ainsi que l’ancienne cheville ouvrière de James Brown Alfred Pee Wee Ellis, tous réunis autour de toutes les musiques de tous les mondes.

Lô joue également avec les répertoires, proposant ses propres compositions, en grand écart entre funk, reggae , mbalax, ou ballade acoustique « Sankara », se succèdent alors un ironique « Warico » signé Faso Balake, ou le « Il n’est jamais trop tard » emprunté au répertoire du mythique Bembeya Jazz, mais également des reprises judicieusement habitées. Jamm fut préparé dans l’intimité des guitares et du chant lead ou choral de Lô, avant que les musiciens précités complètent l’habillage de ces chansons de légèreté swing au cours de sessions londoniennes.

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> Cheikh N’diguel Lô, Leerraye Lamp Fall rek

Photos : Jules Diop

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