Wanter ! Wanter ! de Pascal Nampémanla

C’est en observant les vendeurs ambulants du paysage dakarois que l’artiste ivoirien a puisé son inspiration pour cette édition du Dak’art. En plus du Canal 4, des Allées de Front de terre, du Canal de la Gueule Tapée   et son vaste marché aux puces tous les mercredis, qui sont des marchés plus ou moins formels, d’autres marchés ont fait leur apparition et ne sont plus périodiques mais quotidiens.

C’est à travers des installations semblables à celles de ces marchés, de la musique reprenant les slogans diffusés par des hauts parleurs lors des « déballages », « wanter ! wanter ! » ( braderie en wolof) que l’artiste a donné sa vision du nouveau Dakar, celle d’un marché perpétuel. Tout se vend, tout se négocie, parfois illégalement. Cette transformation de la ville qui ne semble gêner personne, il la compare au Sénégal même qui, dit- il, « brade son image, et se vend contre des promesses toujours fallacieuses »…

Pascal Nampémanla

Né le 4 avril 1971 à Katiola, il est originaire de la Côte d ‘Ivoire et a suivi une formation aux Beaux Arts d’Abidjan. Il a fait une exposition de peinture intitulée « Zieux dans zieux » pendant le Dak’Art 2004. En 2006, il est sélectionné pour la Biennale de Dak’Art avec une installation vidéo intitulée « Tel est le viseur » tiré de téléviseur. Lors de la dernière Biennale 2008, il avait présenté une exposition de photographies sur les énergies renouvelables.
www.nampemanla.afrikblog.com

Voir aussi

• Les marchés du Sénégal

Spécial Biennale

• Biennale 2010 : le programme In
• Biennale de Dakar 2010 : le Off
• Biennale des arts de Dakar
• Les expositions et les actualités du 7 mai au 7 juin