De « Diaspora » à « Get free »

Révélé au grand public par leur premier album « Diaspora » sorti en 2008, le groupe Jac et le Takeïfa, rebaptisé Takeïfa, revient avec Get free, l’opus de la confirmation. Composé de 10 titres, Get free ou Yewoul en wolof, qui voudrait dire encore « réveille-toi », selon leur entendement, est un appel à « se mobiliser face aux défis de l’humanité ». Les frères Keïta et leur sœur Maah, qui fait le charme de cette famille de musiciens au talent en pleine effervescence, invite ainsi à « une prise de conscience de la jeunesse africaine sur les priorités de l’heure  », à travers des tubes chantés en wolof, français, anglais et espagnol, sur une mosaïque de rythmes entre afro folk et acoustique assez vibrante. Leurs textes aux allures poétiques et inventifs, dégagent un parfum d’amour, une joie de vivre et une lueur d’espoir…

Takeïfa : la petite histoire de famille

Le groupe Takeïfa, c’est avant tout, une histoire de famille « âgée » de 20 ans. Tout commença alors en 1992 à Kaolack, quand Jac Keïta, lead vocal du groupe, renonça au football pour se consacrer à la danse et à la musique. Son sérieux et ses performances propagent le virus de son amour pour son art à ses frères Ibrahima, Koudia, Cheikh Tidiane, Fallou et sa sœur Maah. Leur vie de famille partagée entre les régions de Kaolack, Kolda, Fatick, Louga, Diourbel et Dakar, est aujourd’hui cette toile de fond musical qui fait la richesse et la diversité du flow Takeïfa.

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