Célèbre pour sa baie de Hann et son Club de voile de Dakar, les bolongs du Saloum et de la Casamance, l’escale sénégalaise était autrefois incontournable. Escale technique, et ravitaillement, plusieurs dizaines de bateaux se côtoyaient lors de nombreuses escales tout le long de l’année. Aujourd’hui, le Sénégal ne reçoit plus autant de plaisanciers que par le passé.
Le Cap Vert est devenu la destination africaine au grand dam de tous ceux que ces voyages faisaient vivre. Les clubs nautiques, les artisans à caréner, à repeindre et à réparer.
Pour expliquer leur manque d’intérêt, les voileux parlent des tracasseries douanières auxquelles ils doivent faire face quand ils mouillent au Sénégal (les contrôles se multiplient et font fuir les propriétaires). Sans parler du fait que le Sénégal, surtout Dakar n’attirent plus autant les touristes (insalubrité, insécurité, cherté etc).
Les contrôles sont plus stricts
Mais la loi n’a pas changé pour autant, c’est juste que les autorités ne badinent plus quand au respect et l’acquittement des droits pour mouiller au Sénégal. Il suffit donc de faire les démarches dans les règle sans se laisser embarquer dans des arrangements qui à la fin ne vous font gagner que des problèmes.
Formalités
Dès votre arrivée au Sénégal, vous devez vous rendre à Dakar pour procéder aux formalités. Entrée auprès de la police des frontières et obtention d’un passe-avant auprès des douanes pour votre bateau. Il vous sera délivré un passe-avant d’un mois vous permettant de naviguer ou de faire escale pendant un mois.
Ensuite, il vous faudra rédiger une demande d’autorisation de demeurer sur le sol sénégalais pour une durée de 6 mois. Vous obtiendrez alors, un document provisoire, avant de recevoir « L’admission temporaire ». Cette admission temporaire de 6 mois vous coutera entre 120 000 francs CFA et 200 000 francs CFA en fonction du transitaire, quelques jours de démarche vous permettrons de séjourner 6 mois au Sénégal avec votre bateau, et vous pourrez en le justifiant le renouveler.
Ce qu’il ne faut pas oublier
Avant de changer de mouillage ou de partir pour une petite croisière sympa au fond du Saloum, assurez-vous que votre passe avant ou admission temporaire sera valable jusqu’à votre retour sur Dakar. Les douaniers ne sont plus très à l’écoute des grands discours et prêt à pardonner ce genre d’oubli, ils ont de plus en plus tendance à verbaliser de plusieurs milliers d’euros, comme dans n’importe quel autre pays.
25 novembre 2022 à 22:20, par Stéphane
Fin 2022, il est totalement impossible de rester plus de 2 mois sur le territoire avec son voilier, même pour une ONG autorisée par le ministère de l’intérieur sénégalais depuis 2010 et qui œuvre sur le Sine et Saloum depuis 1997. Je viens d’en faire la cruelle expérience malgré tout le travail fait et l’autorisation des douanes sénégalaises. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est impossible de trouver un mandataire acceptant de finaliser la procédure d’importation temporaire, et cela malgré 350.000 CFA demandés. Amis navigateurs, si vous venez au Sénégal, n’espérez pas rester plus de deux mois. Vous n’êtes pas les bienvenus. Pour notre part, nous envisageons sérieusement de partir en Gambie.
5 janvier 2023 à 17:35, par Xavier - Mojito
Bonjour Stéphane, nous partons pour le Sénégal demain matin. J’ai entendu dire que le visa touristique était de 3 mois mais que le passe-avant pour le voilier était de 1 mois.
Tu parles de 2 mois. Comment fais tu pour prolonger ton passe-avant à 2 mois ?
Merci pour ta réponse.
Xavier
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26 juin 2019 à 22:23, par toucan
la croisiere au senegal , du passé.. trop de problems avec les douans, bien plus facil et propre aux ilrs du cap vert,, tourisme perdu, en mer et a terre,,
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3 novembre 2017 à 13:41, par Yannick Michel
Pour mouiller à Ziguinchor, ilfaut, si je comprend bien, passer d’abord par Dakar. C’est super pratique !!! Ne nous étonnons pas d faire fuir tout le monde.
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3 novembre 2017 à 08:07, par Armand
Peut on faire ces démarches à Ziguinchor
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2 novembre 2017 à 11:23, par gerome perrin
Pour ceux qui ont connu N’gor dans les années 80/90 il y avait des dizaines de voiliers en attente pour partir vers les Antilles et le Brésil,le Sénégal est devenu une vraie usine à gaz administrative dans tous les domaines,dommage !!!!
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