La Mauritanie et le Sénégal ont procédé, jeudi 25 mars à Rosso, en territoire mauritanien, à la signature des contrats relatifs au projet de construction du pont de Rosso.
Les travaux, qui devraient démarrer en juin, sont prévus pour durer 30 mois. Longue de 1 461 mètres, l’infrastructure de 2 x 1 voie permettra de réduire le temps de franchissement de la frontière. Il passera théoriquement de 25 à 2 minutes.
Ce chantier, qui inclut des voies d’accès et aménagements connexes, a été remporté l’an dernier par l’entreprise chinoise Poly Changda. Sa réalisation d’un coût global de 54 milliards de FCFA (82 millions d’eutros) bénéficie d’un financement de 29 milliards de FCFA de la Banque africaine de développement (BAD) , de la Banque européenne d’investissement (BEI), de l’Union européenne (subvention) et des gouvernements de Mauritanie et du Sénégal.
Selon les projections de la BAD, le trafic quotidien moyen bondirait de 115 véhicules à 370 à sa mise en service, puis à 3 210 à l’horizon 2048. Les véhicules gagneront deux heures sur le trajet de Nouakchott à Dakar, long de 550 kilomètres. De façon plus spécifique, le pont de Rosso devrait également contribuer à une amélioration des conditions de vie des populations de la zone d’influence du projet, à savoir la wilaya du Trarza (région du Trarza) en Mauritanie et la région de Saint-Louis, au Sénégal.
20 mai 2021 à 17:44, par Eric Silvestre
Très bonne nouvelle. Mais le problème majeur de la douane restera-t-il l’obstacle majeur de cette frontière. D’un côté comme de l’autre c’est l’anarchie, le manque de lisibilité des bureaux dans lesquels se rendre pour les formalités, tant en termes de positionnement que de fonctionnement, tout cela entraînant des coûts surréalistes pour les automobilistes : 80 000 francs CFA pour entrer au Sénégal à Rosso.
Affaires à suivre donc, côté béton, ça ira, mais côté administratif ????????
Il y a deux ans je suis passé trois fois à la frontière sénégalo-mauritanienne, dont deux fois à Rosso, ça m’a pris des heures et coûté 80 000 frs CFA, autant qu’à un autre automobiliste sénégalais, lui, qui arrivait de France, et que je supposais avoir été épargné, mais qui avait payé la même somme, si bien que je me suis juré de ne plus jamais faire la route entre Marseille et Thiès à cause de cette frontière.
De nombreux voyageurs venus dans notre auberge sur le fleuve nous ont fait part des mêmes remarques.
Eric Silvestre
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