Sa proposition « Privatisation d’un espace par son ciel » prend la forme d’un bâtiment inachevé, une maison éphémère qui témoigne d’un temps qui a été, mais également qui est en train de se faire avec notre passage. Cet ensemble architectural, à base de bâches en plastique, béton et fer, confond les repères. Il n’y a plus de rupture entre le dedans et le dehors, le durable et le temporaire, l’informel et le structuré. Un guide nomade qui ouvre les possibles dans un processus de reconstruction continue, une réinvention des marges dans l’espace.
L’artiste nous invite à enquêter sur notre vécu de la ville, notre manière de “faire” un quartier. Cet espace auquel nous accédons, à côté du jardin, propose une ligne, fragile et subtile, avec le passé ; ces passés qui attendent notre regard pour devenir présent, qui nous interrogent sur ce que nous voulons devenir, sur quelle ville désirons-nous. Comment allons-nous briser le plafond qui empêche de voir notre ciel en-commun ?
« Privatisation d’un espace par son ciel » c’est du 18 avril au 3 juin au Jardin jet d’eau.
Vernissage le 5 mai à 19h.