Une Korité bien triste cette année

La Korité, la fête de l’Aïd El Fitr qui marque la fin du ramadan, prévue ce week-end, va se dérouler dans des circonstances particulières au Sénégal. Le pays est toujours en état d’urgence sanitaire, les rassemblements et les déplacements interurbains sont interdits.

Publié le 22 mai 2020  

Tous les Sénégalais n’auront pas la chance de passer la fête de l’Aïd El Fitr auprès de leur famille. Certains vont devoir célébrer la fin du ramadan loin des leurs, car les mesures de restrictions de déplacements entre les régions sont toujours maintenues et les autorités ont suspendu jusqu’à nouvel ordre la délivrance des autorisations de circuler

La fête de l’Aïd, un jour important que l’on fête en famille

La Korité est un jour spécial où la famille doit être réunie au grand complet. Elle est l’occasion de resserrer les liens familiaux autour de grandes préparations culinaires. C’est aussi une occasion de cadeaux, de visites aux proches.

Mais ceux qui ont des activités à Dakar n’ont pas pu rendre visite à leurs familles depuis presque quatre mois et ils espéraient de la part des autorités un petit assouplissement de l’interdiction de circuler de région en région pour la Korité, afin de pour pouvoir rentrer chez eux et passer la fête en famille. Hélas il n’en est rien. La crise sanitaire porte un coup du au caractère festif de la fin du ramadan sera amoindri cette année par la crise sanitaire du coronavirus.

> Le « lakh », le petit-déjeuner traditionnel pour l’Aïd

Pas de prières collectives dans les mosquées

Même si la réouverture récente des mosquées a été bien accueillie par les fidèles musulmans beaucoup sont encore réticents à participer à des prières de groupe et préfèrent continuer à prier chez eux pour réduire les risques de contracter ou de propager la maladie Covid 19.

Pas de prière collective cette année

Plusieurs imams ont d’ailleurs choisi de ne pas ouvrir les mosquées en exhortant les fidèles à prier l’Aïd El Fitr dans leurs domiciles respectifs. Les autorités religieuses s’accordent à dire qu’il n’y a aucun mal à prier chez soi en cas de pandémie. Ce choix semble être partagé par beaucoup de fidèles musulmans.

Amadou Gueye.

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