Ce sont des centaines de filaos qui jonchent le sol. Un spectacle qui ne laisse aucun doute sur une prochaine catastrophe écologique. Sur cette bande de terre côtière, les Niayes [1], le filao est un arbre qui a toute son importance pour la survie des populations et la préservation de l’environnement.
La coupe de ces filaos laisse croire que ce n’est pas l’œuvre de la population, mais plutôt un exercice industriel. Le combat des habitants et des défenseurs de l’environnement pour empêcher que les promoteurs ne s’emparent de cette bande de terre ressemble au duel de David contre Goliath.
Entre projets de lotissement, installation de sociétés industrielles et coupes sauvages, la bande de filao est en grand danger au Sénégal.
Et pourtant, le président disait...
Pourtant, le président Macky Sall donne régulièrement des instructions de préservation de la bande de filaos.
Au Conseil des ministres du 20 janvier 2016 : « (...) le Président de la République engage le ministre de l’Environnement et du Développement durable à veiller à la conservation de la « bande des filaos », (...) ».
Au Conseil des ministres du 20 juillet 2016, il avait instruit le Premier ministre « de veiller à la préservation stratégique du littoral national, notamment, de la bande des filaos et des cordons dunaires ».
Au Conseil des ministres du 30 novembre 2016 : « (...) le Président de la République demande également au Premier ministre de lui faire un rapport circonstancié sur la situation foncière et immobilière le long de la bande des filaos, qui fait l’objet d’une grande convoitise, suite à la réalisation de la nouvelle voie de dégagement nord (VDN) ».
16 novembre 2019 à 23:29, par khalil lbaye
Je suis tout à fait d’accord avec vous c’est vraiment dommage que le Sénégal ne protège pas cette bande de filaos aussi important pour la protection. Des vent de sable l’avance de la mer est tant d’autres .chose qui nous aide a mieux . Nous c’est le même problème au lac Rose les fais sont déjà morcelé reste juste a terrasse.ibrahima mbaye lac rose.
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13 mai 2019 à 03:57, par Sarr Fatou
Un vrai désastre qui nous a obligés mon mari et moi a déguerpir de Malika Beach au Lac Retba où nous aimerions rester pour jouïr de la vie tranquillement à l’ombre des filaos sans prendre notre bâton de pélerins encore et encore. Nous adorons vivre dans le secteur du Lac Retba où nous reboisons personnellement et faisons attention à ne pas polluer et vivre ancestralement sans béton ni produits chimiques.
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2 janvier 2019 à 17:48, par Monique
Oui, c’est vraiment dommage ! je le vois chaque jour en passant par la VDN. Il y a des grandes parties qui ont été coupés et nettoyées surement pour construir de nouvelles cités. Nous allons le regretter plus tard quand ces nouvelles maisons suffiront des effets de la mer si proche et quelles aident à ce changement climatique, puisque la mer montera et les filaos ne pouvront plus l’empecher. Que pouvons faire nous contre cela ?
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19 décembre 2018 à 18:54, par Nicole Touré-Daboval
Oui un vrai désastre dans « l’ignorance totale » des autorités ! Les grandes houles de l’année passée ont ont fait d’énormes dégâts en Casamance : de la Guinée-Bissau à l’embouchure du fleuve ! Plus un filao debout... Un spectacle fin du monde. Quelle désolation... Et bien sur, Personne ne s’est déplacé
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22 novembre 2018 à 13:06, par Mayel
Mais où sont les agents des eaux et forets ?
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