SIWA
Pour Siwa, je veux travailler à considérer l’humanité poétiquement, une humanité en état permanent d’hostilité, dont les combats masquent l’insondable beauté de la diversité. Siwa apparaît comme l’hypothèse d’une extrémité sud de la conscience d’un espace méditerranéen. Le site surprend par l’omniprésence miraculeuse de l’eau, sous les formes multiples de grandes étendues salées et de sources froides ou chaudes. Ici se matérialise le dialogue entre le vivant et la notion d’éternité figurée par la permanence du paysage. Il traduit l’impression rétinienne persistante qui ramène 20 ans plus tard le chorégraphe sur la route de Siwa. La musique de Claude Debussy jalonne le parcours de Kelemenis. D’hier à aujourd’hui, les mouvantes mélopées du quatuor à cordes révélé en 1893 résonnent avec les incisives signatures sonores de la création de Yves Chauris. Les 2 œuvres accompagnent la danse dans l’expression de son essence : la variabilité du vivant. Michel Kelemenis
OASIS
Prenant appui sur la représentation de Siwa, le projet de rencontre avec l’Ecole des Sables s’articule sur la transmission / adaptation de danses extraites du spectacle. La forme chorégraphique adaptée aux danseurs africains prend le titre de Oasis, et explore l’idée de communauté isolée, balancée entre harmonie et friction. En cohérence avec le projet de l’Ecole des Sables, la pièce Oasis est dansée par 4 femmes de la compagnie Jant-bi en ouverture de Siwa.
Chorégraphie, scénographie, image Michel Kelemenis Danseurs Luc Bénard, Louis Combeaud, Samuel Delvaux, Benjamin Dur Musique Claude Debussy, Quatuor à cordes – Yves Chauris, Shakkei Quatuor à cordes n°2 (création) Lumières Jean-Bastien Nehr Vidéo Steeve Calvo Costumes Philippe Combeau Régie Générale Alexandre Martre