Les Lettres dans toute leur africanité, avait apprécié un lecteur après avoir parcouru le quatrième recueil de poèmes d’Alioune Badara Coulibaly intitulé Rumeurs des Alizés. Parce que la poésie contenue dans cet ouvrage est présentée en vers rimant la musicalité, la douceur et la légèreté du vent des Alizés. Le vent frais de l’Alizé qui souffle sous nos tropiques de novembre à juin.
En plus de ces vers sonores, l’auteur, en bon Bambara, a ‘poétisé’ la fonction primordiale du chant et du rythme dans la vie traditionnelle africaine, à travers les instruments de musique de son ethnie : le balafon et la kora .
‘Y-a-t-il, hommage plus beau pour un poète qu’un poème ?’, se rappelle l’auteur Alioune Badara Coulibaly des paroles que lui tenait Léopold Sédar Senghor. Homme de lettres et ancien président de la République du Sénégal, ‘Senghor, poursuit-il, me parlait sans condescendance’. Avant d’ajouter qu’’il m’a appris l’équilibre, l’harmonie avec moi-même et avec la nature’.
Et l’écrivain se souvient dans le recueil, que Senghor a aussi consolidé sa foi après la disparition de ses parents dans ce monde de turbulences et de désacralisation. Des souvenirs que l’on peut lire dans cette œuvre jugée ‘majeure et digne d’intérêts’ par bon nombre de ses pairs qui avaient fait le déplacement pour honorer de leur présence la cérémonie de dédicace de Rumeurs des alizés.
Un recueil de poèmes qui vient après les publications Bon anniversaire Sédar (1996), Sénéfoubougou Natal II (1997) et Chant du Soir (1999). Rumeurs des Alizés (Sénéfobougou 3) a fait l’objet d’une étude critique de la part d’intellectuels.
La cérémonie de dédicace du quatrième ouvrage d’Alioune Badara Coulibaly a enregistré la présence de ses ex-collègues enseignants, de son éditeur Elie Charles Moreau, des habitants du quartier de Sénéfobougou et des membres de sa famille. Des témoignages fort élogieux ont été ainsi tenus à l’endroit de l’auteur, actuel président du Cercle des écrivains et poètes de Saint-Louis. Le tout au rythme endiablé du djembé, de la kora, des chants et danses de la communauté bambara (bamanan pour les initiés) de Saint-Louis.
Contact
Alioune Badara Coulibaly, président du Cercle des poètes de Saint-Louis du Sénégal
BP 5111 Saint-Louis
bcalioune yahoo.fr
27 novembre 2014 à 15:42, par Satako DIOP
J’ai découvert les mots suivants, prêtés à SENGHOR, que je trouve pathétiques : « Mère, je suis un soldat humilié, qu’on nourrit de gros mil...Dis-mois l’orgueil de mes pères. » Pouvez-vous, SVP, me les authentifier en les situant dans l’œuvre du poète ?
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15 janvier 2009 à 13:10, par Athanase V. T.
Cher Poète,
J’ai lu votre recueil de poésie à jet continu aussitôt que je l’ai reçu. Je n’ai pu m’arracher à ces pages ensoleillées, ces pages pleines d’une poésie si belle, si fraîche, si sereine, si tendre !
Vos poèmes sont une fête de l’amour dans sa plus pure expression. Vous chantez l’Afrique de la grâce, de la générosité, de la chaleur, de la délicatesse, l’Afrique des ancêtres adorés, des dieux de toujours, des esprits secourables, des savants marabouts, des prêtres chrétiens, des imams musulmans, des maîtres du culte des mânes.
Vous exaltez la beauté en plein jour de vous-même, vous mettez de la liesse dans les tristes fondrières de la vie.
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8 janvier 2009 à 15:47, par K. Touré
Ecrit en 2001, « Rumeurs des Alizés » ne parut qu’en 2007 à cause des aléas de l’édition. Ces poèmes que l’auteur a d’ailleurs un peu malinkisés sont le plus souvent qualifiés de poésie de « l’enracinement » et de « l’ouverture ». Ils traitent de questions propres à Alioune Badara Coulibaly mais que le poète reporte au public pour que ce dernier puisse en tirer des leçons. Vous retrouverez dans « Rumeurs des Alizés » des poèmes d’une exceptionnelle sensibilité que le poète explique lui-même par le fait que : « quand on est poète on est forcément un homme sensible. Un poète pour écrire a d’abord besoin d’être ému, raison pour laquelle, après lecture, on peut juger si dans tel ou tel poème il y a de la sensibilité ».
Vous l’avez compris, à lire absolument !
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4 janvier 2009 à 14:19, par Pape Ass mbengue
Saint-louisien jusqu’à la moelle des ...sens, ABC pour dire Alioune Badara Coulibaly continue de chanter son terroir natal.
La Muse qui l’habite fait une part belle à la Femme. Et aussi au génie féminin de l’eau à Ndar/Saint-louis du sénégal : Mame Coumba Bang, pour ne pas la nommer.
Sans entrer dans les détails profonds de sa poétique suggestive et de sa pratique de l’anaphore comme il aime les pratiquer à dessein, souhaitons seulement que, tel qu’en lui-même, l’éternité le garde longtemps pour son Sénéfobougou natal. Encore et encore...
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21 décembre 2008 à 13:20, par prince
jai lu rumeurs des alizes et les autres œuvres du poete a travers ces œuvres je vois k lauteur est un grand ecrivain ki par ses ecrits montre lattachement a son quartier a ses parents et aussi a sa culture bambara et surtout sa complicite avec le president poete senghor mr coulibaly est la fierte de tout une ville
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3 mars 2008 à 17:22, par Ndéyo
Avec ses trois intéressants livres que j’ai, d’ailleurs, tous lus, Monsieur Coulibaly est incontestablement le roi de la poésie.
Il fait la fierté de tous les saint-louisiens en général et de la communauté Bambara, en particulier .
23 octobre 2008 à 18:14, par Mame Siphir NDIAYE
J’ai eu l’immense plaisir de lire « Rumeurs des Alizés » et je suis convaincu du talent incontestable du poète Alioune Badara COULIBALY.
Avec lui et tous les poètes du monde, j’ai l’espoir que la poésie ne périra jamais.
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