Le Conseil constitutionnel a invalidé trois candidatures (Youssou Ndour, Abdourahmane Sarr et Kéba Keinde), faute de 10 000 signatures valides.
Au sujet de la candidature de Me Wade, qui était contestée par sept candidats, le Conseil constitutionnel considère que sur la base de la Constitution de 2001, Me Wade a eu son premier mandat en 2007-2012.
Source : APS
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Les candidats officiels
Oumar Khassimou Dia Né en 1964 à Sokone, Khassimou Dia est ingénieur informaticien et titulaire d’un mastère en management aéroportuaire. En 2000, il crée un parti politique, le Mouvement pour la démocratie et le socialisme- MDS/Ñaxx Jariñu (vivre de sa sueur) qui prône l’alternance générationnelle et une autre voie de développement. Il est investi par le parti humaniste Naxx Jariñu. |
Diouma Dieng Styliste de renom, elle est reconnue pour ses modèles de vêtements très perfectionnés. Elle est spécialisée dans la mode africaine et les vêtements africains. Elle dirige son propre atelier de confection, Shalimar Couture, et de nombreux chefs d’États africains et leurs épouses comptent parmi ses clients. Elle bénéficie du soutien du Mouvement des chômeurs du Sénégal et de parti Initiative démocratique jogal (Idj). |
Ousmane Tanor Dieng Né le 2 janvier 1947 à Nguéniène, secrétaire général du Parti socialiste sénégalais, il a obtenu sa licence en droit à l’université de Dakar et un DES en droit public. Il est également diplômé de l’École nationale d’administration(ENAM) et de l’École supérieure des travaux publics (ESTP). Il a été successivement conseiller diplomatique du président Léopold Sédar Senghor puis d’Abdou Diouf , ministre directeur de cabinet du Président Abdou Diouf, et enfin ministre des Services et des Affaires présidentiels. Il est, depuis septembre 1996, vice-président de l’Internationale socialiste. |
Cheikh Bamba Dieye Ingénieur à l’Ecole des travaux public d’Alger, député à l’Assemblée nationale et actuel maire de la ville de Saint-Louis. Secrétaire général du Front pour le socialisme et la démocratie/Bennoo Jubël- (FSD/BJ, Ensemble pour la droiture). Périodiquement en mission pour le compte de l’Union africaine pour la supervision des élections dans plusieurs pays africains. |
Ibrahima Fall Né en 1942 à Tivaouane, juriste, il a été professeur de droit international public et droit constitutionnel à la Faculté des sciences juridiques et économiques à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, puis doyen de l’université. Il a occupé successivement le poste de ministre de l’Enseignement supérieur puis ministre des Affaires étrangères de 1984 à 1990, avant de rejoindre le système des Nations Unies. Il a créé le mouvement Taxaw Temm (Ensemble pour la justice, le redressement et l’épanouissement du peuple). |
Cheikh Tidiane Gadio Né le 16 septembre 1956 à Saint-Louis. Études de sociologie et de communication à Paris VIII, il obtient le Diplôme de formation pratique en technologies de la communication et élaboration de programmes pour l’enseignement audiovisuel à Montréal en 1986, puis, en 1994, un doctorat en Communication à Université de l’État de l’Ohio. Il a été ministre des Affaires étrangères de 2000 à 2009, avant d’être limogé du gouvernement. Il est chef du Mouvement politique citoyen Luy Jot Jotna (il est temps). |
Doudou Ndoye Né à Dakar le 4 août 1944, uriste de formation, Doudou Ndoye est un des membres fondateurs du Pds, il quittera ce parti pour rejoindre le Parti socialiste et devient ministre de la Justice sous la présidence d’Abdou Diouf, du 8 avril 1983 au 2 janvier 1986. Il crée l’Union pour la République (Upr) en 2000 et se présente à la présidentielle de 2007 à l’issue de laquelle il n’obtient que 0,29 % des voix. |
Djibril Ngom Né le 31 mars 1952 à Dakar, économiste. Il est membre du Conseil des ministres chargés du Plan de la Commission économique africaine des Nations Unies (CEA) à Addis et ensuite président de ce Conseil des ministres. Nommé directeur général du Port autonome de Dakar en 1993, directeur général des Industries chimiques du Sénégal (Ics) en 2000, vice-président Afrique de l’International Fertilizer Association en 2003. Leader du parti Le grand mouvement. |
Moustapha Niasse Né le 4 novembre 1939 à Keur Madiabel. Après une carrière dans la haute fonction publique, il est nommé ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Environnement puis ministre des Affaires étrangères en 1979, puis Premier ministre en avril 1983 pour un mois, fonction qu’il occupe à nouveau de 1993 à 1998. En 2000, il est candidat de l’Alliance des forces du progrès (AFP) à l’élection présidentielle, où il arrive en troisième position. Suite à la victoire d’Abdoulaye Wade, il est nommé Premier ministre. Il est encore candidat à l’élection présidentielle de 2007, où il recueille 6 % des voix. Il est aujourd’hui le représentant de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal (Union pour le développement du Sénégal). |
Idrissa Seck Né le 9 Août 1959 à Thiès, Idrissa Seck a fréquenté l’Institut d’études politiques (Sciences Po) de Paris et l’Université de Princeton aux Etats-Unis. Il est nommé ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République et devient maire de Thiès en 2002. Il sera réélu en 2009 et occupe ce poste jusqu’à présent. Il a été plusieurs fois ministre puis premier ministre. En juillet 2005, il fut arrêté pour trahison, de détournement de deniers publics, corruption et attente à la sureté de l’état , puis exclu du PDS. Blanchi, il sera libéré de prison en avril 2006 et crée son parti dénommé Rewmi (Le pays). Candidat à l’élection présidentielle de 2007, il arrivera en deuxième position derrière le président élu. |
Amsatou Sow Sidibé Né en 1953, Amsatou Sow Sidibé est titulaire d’un doctorat d’État à l’université Paris II panthéon en 1987 et certifiée de droit et d’économie des pays d’Afrique à l’Université Paris I Sorbonne en 1978, diplômée de l’Académie de droit International de la Haye en 1988, Elle est la première Sénégalaise agrégée en droit. Elle a été nominée Nominée du projet « 1 000 femmes » au Prix Nobel de la Paix. Elle est secrétaire générale de Car Leneen (Attente du meilleur). |
Macky Sall Né en 1961 à Fatick. Ingénieur géologue, il a fait ses études à l’IST (Institut dess Sciences de la Terre) de Dakar, et à l’Institut français du pétrole de Paris. Il a occupé plusieurs fonctions ministérielles avant d’être nommé Premier ministre par Abdoulaye Wade en avril 2004. En juin 2007, il est élu président de l’Assemblée nationale. En 2008, il annonce sa démission du PDS suite à de nombreuses divergences avec le pouvoir. Il créa en 2008 son parti politique Alliance pour la République (APR-Yakaar) |
Abdoulaye Wade Né le 29 mai 1926 à Kébémer, avocat, opposant historique au président Senghor et au président Abdou Diouf. En 1974, il forme le Parti démocratique sénégalais (PDS), puis est élu à l’Assemblée nationale. |
31 janvier 2012 à 08:51, par mamadou
laissez Wade ce présenter ....laissez les urnes parlées....en faisant opposition dans la rue vous reculez votre démocratie .....et surtout trouvons un bon candidat pour la suite
2 février 2012 à 21:31
Bien dit !!!!
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30 janvier 2012 à 07:51, par sunu democratie
Depuis quand Youssou Ndour fait de la plolitique .... va t’il arréter de chanter , pourquoi pas le footbaleur el hadj Diouf il est populaire ...sait il ou il a mit les pieds ndeysan il est foutu
30 janvier 2012 à 19:43, par maliklyon69008 (algero-marocain)
Que dieu protege votre beau pays, le SENEGAL.
Un président n’est qu’un citoyen come les autres, il représente les autres citoyen et parle en leur nom.
Donc n’importe quel citoyen sénégalais a le droit de se présenter.C’est en ces termes la démocratie.
Il faut ce félicité que n’importe quel citoeyen puisse ce présenter, surtout s’il à concrétisé tous ses rêves.
Car il n’aura point d’égo a flater, ni d’interêt quelquonque
à gagner ou à proteger.
SENEGALAIS que la paix soit avec vous.
16 février 2012 à 13:39, par rhawa
Bonjour,
Amine,
Ok, Un président est un citoyen.
Toutefois, il ne peut être comme les autres compte tenu des responsabilités qu’il occupe, et ce bien, qu’il soit représentant du peuple. Ce poste requiert des compétences et des connaissances indispensables. L’Histoire nous a appris que la culture intellectuelle reste une valeur ajoutée dans une gouvernance. Attention, je ne me permets pas de dénigrer nos candidats mais je crois intéressant de regarder le parcours de chacun et identifier ses atouts.
Hors, nous ne pouvons dénoncer les tares des adversaires ou des sortants sans proposer des solutions ou de préconisations à son peuple. Pour cause, tout le monde pourrait donc s’improviser candidat. J’aimerais que nos présidents connaissent les rouages de l’économie et de la politique pour proposer des alternatives cohérentes.
Enfin, dans un contexte de mondialisation, la dimension internationale est très influente. Un président capable de prendre de véritables décisions dans l’intérêt de son pays. Pour le respect du peuple, les candidats doivent être en mesure de présenter un programme politique. Qu’elle fut le programme de Youssou N’Dour ?
Je tente de comprendre la crise mais j’ai du mal à comprendre l’acharnement sur nos présidents et l’absence de reconnaissance au moins pour les projets qu’ils ont su concrétiser. Peut être imparfaits ou incompréhensible dans leur prise de décision mais mérite-t-il cet acharnement ?
Merci d’avance pour vos avis,
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