– Bonsoir madame, est qu’il y a encore un bus pour Kaolack ?
– Bonjour, il est 17h et il n’y a plus de bus. Revenez demain
– Je peux réserver un billet ?
– Il n’y a pas de réservation à l’avance. Soyez là à 6h. Le départ se fait à 7h pile. Il y a un autre bus qui part à 15h.
– Merci madame, à demain matin donc, inchallah.
Voilà donc comment je prépare ma première virée en bus Sénégal Dem Dikk. J’ai tellement entendu parler de ce nouveau transport que je suis impatiente d’être à samedi matin. Dans ma tête, je rêve déjà d’un voyage en bus climatisé, bien à l’aise sur mon siège. Sans les bousculades habituelles aux Baux-Maraîchers ou dans les points de ramassage. Je dors à peine cette nuit là, car je dois être debout à 5h pour me préparer et me rendre au terminus Liberté 5.
Le samedi, je suis déjà prête à 5h du matin me dis que je ne perds rien à quitter mon domicile, quitte à arriver avec une demie heure d’avance. Après un détour à la boulangerie pour prendre quelques croissants pour la route, le taxi me dépose à l’arrêt des bus à 5h35.
Moi qui pensais devoir attendre seule dans le froid, grande est ma surprise de voir une cinquantaine de personnes qui attendent déjà. Je me dirige vers eux et demande s’il y a un rang. Non me répond-t-on, il y a des listes à remplir selon votre destination. Sur celle de Kaolack, je suis la cinquième personne, alors que la liste de Saint-Louis est déjà pleine de 45 personnes. Et il n’est pas encore 6h du matin. A 6h10, c’est une foule de plus de 200 personnes qui s’interpellent dans tous les sens pour retrouver la bonne liste et ne pas rater le voyage.
Pas facile d’avoir une place
A 6h30, c’est le la branle bas et les récriminations qui fusent de toutes parts. Il n’y a plus de place, car chaque bus ne peut prendre que 47 personnes, et il y a des listes qui en comptent déjà plus de 60, comme ceux de Saint-Louis et Touba, les destinations les plus sollicitées. Les agents de Dem Dikk peinent à contenir la foule, bafouillent devant les récriminations des mécontents. Essayent de se racheter, parlent de projet d’augmenter le nombre de bus pour satisfaire une demande qui ne cesse de croître.
Pour les plus chanceux comme nous, rien n’est encore gagné, car il faut attendre qu’un monsieur de l’agence fasse l’appel. À la mention de votre nom, il faut encore vous frayer un chemin parmi une centaine de personnes pour arriver au guichet, payer et recevoir votre ticket, avec un numéro de siège. Parlant de billetterie, c’est une vieille salle de Dakar Dem Dikk qui est utilisée, alors que lors de l’inauguration, des locaux neufs ont été présentés au public. Ces derniers, semblent nous narguer de l’autre côté de la grande cour.
J’y suis presque...
A 7h moins le quart, le bus arrive enfin et nous nous dirigeons vers la porte avant. Nous qui avons les premiers numéros, nous sourions de voir les gens se bousculer pour être les premiers à entrer dans le bus, car on nous a dit que c’est par ordre d’arrivée. Le chauffeur arrive enfin et demande de se mettre en rang. Surprise ! Pourquoi un rang si vous n’avez qu’à vérifier les numéros sur les tickets ? Et ça recommence à hurler et à bousculer pour monter dans le bus. Après 10 minutes de bandage de muscles et de coups de coudes, nous sommes enfin installés sur un siège. Sur mon ticket, j’ai le siège 5, alors que je me retrouve sur la place 20.
Dehors, ceux qui ont eu de la chance sont en train de monter, eux aussi dans leur voiture respective. Les autres devront rentrer chez eux, et revenir pour prendre le deuxième départ dans l’après-midi.
Enfin notre bus s’ébranle à 7h tapante pour un voyage qui malgré les péripéties du départ, se déroule dans un climat calme et climatisé. Le chauffeur roule à une vitesse raisonnable, rien à voir avec les Michael Schümacher qui conduisent les bus comme s’ils couraient après une première place à l’arrivée. Deux heures et demie plus tard, nous nous arrêtons à la première station-service pour une pause de 15 minutes. A 11h23, nous entrons dans la ville de Kaolack, en regrettant de quitter cet espace frais pour la chaleur caniculaire de la ville.
Je comprends maintenant pourquoi tout le monde se bouscule à Sénégal Dem Dikk malgré le prix plus élevé que la concurrence (entre 500 et 1 000 FCFA de plus). Si on fait abstraction des petits accrochages d’avant voyage, une fois à bord, on a un confort relatif, les horaires et le nombre maximum de passagers surtout sont respectés.
Un bon conseil : être sur place au moins deux heures avant l’heure prévue de votre départ, pour espérer faire partie des 47 élus pour le voyage.
Infoline : 33 824 10 10
1er avril 2022 à 22:40, par Romarice
J’aimerais faire une réservation le 15 avril Dakar-ziguinchor
Répondre
12 janvier 2022 à 14:39, par Ibrahima NGHODHIOU
Est-il possible de faire une réservation pour u billet de bus Dakar-
Ziguinchor ce Lundi 17 jan 2022
Répondre
22 décembre 2021 à 18:48, par aly NDIAYE
Je veux voyager demain matin est-ce qu’il y a possibilité de réservation..
Répondre
2 juillet 2021 à 22:18, par mariétou mané
Il y a bus pour dimanche à ziguonchor
Répondre
2 juillet 2021 à 08:47, par yaya diallo
Horaraire trajet dakar tivaouane merci
Répondre
25 avril 2021 à 21:18, par mamadou sarr
Est ce qu’il y a un départ de Kédougou vers Dakar et quel est l’horaire.
Répondre
8 octobre 2018 à 13:34, par khady
Bonjour voulais partir à tambacounda le jeudi matin, j’habite à yarakhest-ce que ta des bus Sénégal dem dikk au beau maraîchers merci.
Répondre
12 septembre 2017 à 20:15, par mamadou abdoulaye ba
je veut voyagé pour la Gambie plus précisément à bandioul je veux une réservation
Répondre
1er juin 2017 à 21:04
Première. Visite du Sénégal et grâce aux infos sur internet la newsletter je suis arrivée une heure avant le départ pour st Louis le 15/05/17 1/2 heure après le car était complet soit à 6 h 30 pour un départ à 7 h00 voyage très agréable avec 15 mn d’arrêt . À refaire . Pour le retour vers Dakar j’ai connu le car rapide et le 7 places . Bravo au Sénégal dem dikk
Répondre
25 mai 2017 à 14:40, par Alioune Gueye
Il va falloir juste adapter l’offre a la demande .Pas besoin d’avoir un bac moins cinq pour le comprendre
Répondre