Ce pont doit à terme relier les deux rives du fleuve Sénégal au niveau des villes de Rosso (Mauritanie) et de Rosso (Sénégal).
Un pont au cœur des relations bilatérales
Sa construction s’inscrit dans un projet plus vaste de développement du corridor transafricain n° 1 reliant Le Caire à Dakar, un axe important pour le commerce et la mobilité en Afrique. En reliant plus efficacement les réseaux routiers sénégalais et mauritaniens, le pont de Rosso ambitionne de fluidifier le trafic, stimuler les échanges commerciaux et améliorer l’accessibilité aux services sociaux de base.
Le projet, qui s’étend sur un linéaire de 1 543 mètres, est un symbole de coopération renforcée entre le Sénégal et la Mauritanie. Il fait partie des initiatives majeures financées par des bailleurs de fonds tels que l’État du Sénégal, l’État de la Mauritanie, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI), ainsi que l’Union européenne (UE). Ces partenariats ont permis de réunir près de 26,7 milliards de FCFA. La livraison du pont est prévue en 2026.

Les travaux du pont de Rosso bientôt terminés
En mars 2021, les autorités mauritaniennes et sénégalaises ont procédé à la signature d’un contrat relatif au projet de construction du pont de Rosso. Aujourd’hui le travail avance à grand pas et (…)Un aménagement complet de la zone
Au-delà du pont lui-même, les aménagements prévus pour accompagner cette infrastructure sont tout aussi intéressants. Parmi ces aménagements, on compte 65 km de pistes rurales et 7 km de voirie urbaine aménagées. Aussi, une gare routière et un marché municipal au PK4 seront construits à la sortie de la commune de Rosso en allant à Nouakchott.
De plus, le projet prévoit des installations sociales, à commencer par la construction d’un poste de santé ainsi que la réhabilitation de quatre établissements scolaires dans cette zone transfrontalière. Une plateforme multifonctionnelle et un complexe d’équipements sociaux sont aussi en cours de construction, destinés à répondre aux besoins diversifiés des populations locales.

Fini donc bientôt la joyeuse pagaille et l’attente autour du bac !
20 mars à 19:20, par C.Renevier
Très bon investissement. Nous allons gagner du temps...
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