À première vue, incompréhension totale face aux œuvres exposées, mais face aux explications de l’artiste… tout semble s’éclairer. Il a créé, tout comme d’autres l’ont fait avant lui, ses propres codes, son propre langage.

La mise en scène de l’exposition nous montre des livres anciens, semblables aux livres sacrés des différentes religions, libre aux visiteurs de se faire sa propre idée. Pour plus d’explications, un catalogue vendu à 5 000 Fcfa par une hôtesse.

Si pour certains, cela semble déplacé et « cher payé », pour d’autres les œuvres présentées par l’artiste sont inestimables. Pour le commun des mortels, la mise en scène entre multimédia et livres anciens ressemble à un voyage entre deux dimensions et cela nécessite des éclaircissements puisque tout code ne mérite–t-il pas en principe d’être décodé ?

Abdoulaye Ndoye

Le peintre emprunte sans réserve à la calligraphie ésotérique, aux graphismes et signes les plus divers sortis de son imagination. Professeur de l’école des Beaux Arts de Dakar , il revient à cette calligraphie ésotérique remarquée depuis le début des années 2000 et lors de la Biennale 2008 avec son exposition intitulée « Les débris du temps ».

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