Sa clientèle était alors essentiellement constituée des appelés de l’administration française.
Il ouvre son studio en 1963. Des photographes ghanéens s’installent à côté pour faire du « djoni-djoni », traduisez par « à toute vitesse », alors qu’il fallait à l’époque attendre le lendemain pour avoir sa photographie (développement, tirage). Pour ne pas perdre sa clientèle, il demande à ces derniers de l’aider à confectionner une boîte comme la leur, qui fonctionne sans film, uniquement avec du papier. Cela lui coûte 25 000 F.
C’est avec cette boîte qu’il sillonne la région, de village en village, pour réaliser photos d’identité, portraits, photos des bâtiments et des scènes de la vie quotidienne. Dans son studio, il propose des cartes de vœux et photos souvenirs en faisant poser ses clients devant des scènes peintes (notamment un Boeing 747) ou à travers des contreplaqués découpés ornés de fleurs.
Son fond photographique, riche de plusieurs milliers de photos, constitue ainsi la mémoire de plusieurs générations de Podorois.
Oumar Ly nous a quitté le 2 mars 2016 à l’âge de 73 ans.
19 septembre 2009 à 04:41, par beuleup
Un grand merci au doyen Oumar ly pour cette promenade à travers les ages ,rien que cette photo d’anciens combatants ou je reconnais l’adjudant Souleye Moudo Mall et babe honn c’est une richesse et je sugg"re d’organiser une expositon de l’œuvre de Oumar Ly histoire de lui rendre un vibrant hommage et ce la peut se faire au prochain festival les blues du fleuve le festival .que le bon dieu nous garde encore aussi longtemps parmis les podorois. cet idée d’hommage me tiens vraiment au cœur.
23 mars 2011 à 01:17, par yoro diaw ba
a part babé hann je reconnais aussi mami yalla de thioffi et le doyen youssouf thiam. Merci tonton oumar
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12 septembre 2009 à 02:45, par Cheikh A Mbaye
On traverse avec notre grand-frère Omar, un Podor cher à nous tous dans sa diversité ethnique, culturelle, la richesse de ses gens, faite de grandeur, de sens de l’histoire, d’hospitalité je me souviens de ces dioni-dioni mais aussi de ce photographe mauritanien à qui je confiais mes pellicules, à ce moment il avait presque un monopole, c’est après que j’ai su qu’un jeune de Thiofi faisait le même travail derrière la boutique de Habibou Hann. Ce photographe maure doit avoir également une somme de documents très intéressants ...
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