Nous nous rendons dans le sud du Sine Saloum à 270 km de Dakar sur la route de Banjul, à Toubacouta. Là où la forêt remplace la grande vallée du bassin arachidier, la végétation commence à recouvrir le ciel.
Rencontre avec Christophe Camara, de l’hôtel Keur Saloum, nous partons à la rencontre de centaines d’espèces d’oiseaux, dont certaines font partie des espèces très prisées des "birds watcheur’’ du monde entier.
Nul besoin de se lever aux aurores : nous partons vers 8 heures pour une promenade à pied. Au départ, de larges pistes à charrette bordées de faux kolatiers et de dimbs, arbres omniprésents dans la région. Très vite la forêt devient luxuriante.
En à peine trois heures d’une belle balade, nous pouvons observer très facilement plusieurs espèces variées, des martins chasseurs, des couples de barbicans, un pic tacheté en plein travail, une ombrette africaine à même le sol, sans compter les dizaines de merles métalliques, plusieurs coucals au chant bien connus des noctambules. Nous avons réveillé un grand duc en observant des trous fait dans un tronc par un galago, suivi des traces de hyènes qui nous mènerons à un terrier vide depuis peu. Nous avons été observés par des singes patas et certainement par un spécimen de colobé, en voix d’extinction en Afrique de l’Ouest.
Retour en fin de matinée à Keur Saloum pour un debriefing avec notre mentor et pour pointer dans le guide la vingtaine d’espèces observées dans la matinée. Après un déjeuner sur la terrasse surplombant la baie de Toubacouta (classée parmi les plus belles baies du monde depuis mai 2011) nous partirons pour observer des espèces marines. Départ en pirogue dans l’estuaire du parc national du delta du Saloum, d’autres oiseaux nous attendent, en espérant que demain ou lors d’un autre voyage nous pourrons tomber sur ces magnifiques espèces colorées et rares comme le touraco violet ou le rollier à ventre bleu.
7 avril 2014 à 08:46, par Vicenté
7 H du matin Forêt de Fathala. Le soleil se léve, l’humidité fait fumer les feuillages et la brousse se reveille, des centaines de champ d’oiseaux vous souhaitent la bienvenue, c’est vraiment fabuleux
Répondre