Une écrivaine aux multiples facettes
Nabu Cissé n’est pas une inconnue du grand public. Ancienne mannequin ayant collaboré avec de grands noms de la mode africaine tels que Sira Vision et Adama Paris, elle a su réinventer son parcours en se consacrant à l’écriture, une passion qui l’habite depuis l’adolescence. Titulaire d’une licence en management touristique et gestion hôtelière, ainsi que de diplômes en tourisme et marketing, elle possède une expérience de plus de dix ans dans l’hôtellerie. Mais c’est la littérature qui, depuis toujours, constitue son véritable refuge. « J’ai commencé à écrire depuis l’âge de 10 à 14 ans, je n’avais même pas encore la science de l’écriture. C’était un moyen de me libérer, de me ressourcer. », nous dit-elle.
Aujourd’hui, ce roman donne corps à cette passion et s’inscrit dans le paysage littéraire sénégalais avec une voix singulière et attachante.
Des ambitions entre amour, foi et destinée
Les ailes de Fatima met en scène une jeune femme sénégalaise de 26 ans tiraillée entre l’amour de ses parents séparés, ses propres aspirations sentimentales et les tensions engendrées par les différences religieuses. Lorsqu’elle croit enfin trouver le bonheur, un choix cornélien s’impose à elle, aux conséquences irréversibles.
À travers ce récit, l’auteure aborde des thématiques profondément ancrées dans la réalité sociale : le poids des traditions, la complexité des relations familiales, le choc des croyances et l’influence du passé sur les décisions du présent.
Si Les ailes de Fatima résonne avec tant de force, c’est en raison de son écriture fluide et immersive. Le style de Nabu Cissé, à la fois poétique et accessible, capte le lecteur dès les premières pages et l’entraîne dans une odyssée intérieure où chaque choix devient un combat, chaque émotion, une révélation.
Un plaidoyer pour la lecture
Au-delà du roman, Nabu Cissé se veut également ambassadrice d’une cause qui lui tient à cœur : la promotion de la lecture, notamment auprès des jeunes générations. Consciente du recul inquiétant de cette pratique face à l’omniprésence du numérique, elle milite pour la création de clubs et d’ateliers de lecture afin de redonner aux livres la place qu’ils méritent dans la société.
« On doit promouvoir la lecture à travers des communautés. Il faut trouver des stratégies pour rendre le livre plus captivant et plus accessible. »
Ce premier roman, concis et percutant, a d’ailleurs été conçu dans cet esprit. Avec moins de 100 pages, Les ailes de Fatima se veut un ouvrage accessible, capable de séduire un lectorat parfois réticent à s’immerger dans des récits longs et complexes.
16 avril à 13:51, par DR NDONGO MBAYE
Salam...je voudrais juste dire bonjour à Nabu Cissé font j’étais le professeur à ’ université, plus précisément à l’ ancienne ENSUT devenue ESP...j’avais prévu sa trace et je suis très Heureux et Fier de la retrouver Auteure...
Cordialement
Dr Ndongo MBAYE POÈTE-ÉCRIVAIN
29 avril à 01:33, par nabu
Je suis tout aussi contente de vous retrouver cher professeur et vous voyez j’ai suivi vos pas …. Merci pour les riches enseignements dont vous nous avez fait part ainsi que toute la générosité….
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