Cette manifestation était devenue au fil des années la manifestation annuelle incontournable de toute une région.
Démarrée en 2010 de manière « artisanale », ce qui n’était au départ qu’une soirée d’élection de Miss, s’est transformée en véritable festival, avec un large volet social, culturel, promotionnel, pour la région du Sine Saloum. D’abord étalé sur 3 jours, puis sur une semaine complète dans le cadre du nouveau « Festival international du Sine Saloum et de la culture serere », dont la 1° édition s’est passée du 8 au 14 mai 2017.
Miss Sine Saloum est devenue la soirée de gala de clôture du festival.
Une décision qui n’a pas été facile à prendre pour les promoteurs, mais qui s’est imposée à eux. Ils s’expliquent : « Ce Festival a pris une dimension qu’on n’imaginait pas quand nous avons démarré. Ça a été un succès, mais le revers de la médaille est qu’il nous fallait au fil des années de plus en plus de moyens financiers pour continuer à monter en puissance d’édition en édition. »
Un travail de préparation titanesque, neuf mois de boulot : communication, recherche de sponsors, castings, organisation du festival, préparation pour l’accueil des médias (cette année, pas moins de 30 journalistes), des VIP, et des invités, allers-retours incessants sur Dakar pour la signature des contrats, etc. Locations de pirogues, de charrettes, de djakartas, de troupes culturelles locales, de coiffeuses, de couturiers, de restaurants. Il fallait un gros budget pour gérer toutes ces charges, et nous n’avions pas toujours tout le soutien nécessaire.
Pas d’argent, pas de festival
« En tant qu’acteur privé, nous faisons un travail de promotion de très grande envergure. Et en retour, nous n’avons reçu aucun soutien du ministère du Tourisme, de l’ASPT, et du ministère de la Culture alors que nous faisons leur travail de promotion. Le seul soutien public que nous recevons et il est de taille, depuis deux ans est celui de la Présidence de la République », avouent-ils.
« C’est incompréhensible. Les félicitations, les encouragements, c’est bien, mais avec les khalis, c’est mieux. L’équation est simple, si amul khalis, amul festival. Pas d’argent, pas de festival. Alors, la décision est prise. Nous savons que nous n’aurons pas les moyens d’organiser la 8° édition, faute de soutien. »
Alors même si aujourd’hui Lionel et Lena mettent un terme à l’aventure, ils peuvent être fier du travail accompli, surtout dans la promotion de la région… Et peuvent partir la tête haute.
29 novembre 2017 à 09:18, par corto bruno
Nous sommes tristes que cette aventure se termine comme ça , partenaire et Co-organisateur de Miss Siné Saloum depuis 2010
Cordialement
Miss Events Maroc Agadir
www.misseventsmaroc.com
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28 novembre 2017 à 17:28, par Coumba
C’est dommage, les initiatives ne manque pas mais ne perdurent pas non plus, festivals, et autres
29 novembre 2017 à 18:29, par LIONEL
7 ANS QUAND MEME
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