De la poésie au bout des doigts, les dessins d’Odette Lecerf, artiste plasticienne et amie du défunt président poète retranscrivent de façon imagée les poèmes de Senghor. Chaque dessin accompagne un poème. Tantôt abstraits, tantôt réaliste l’artiste plasticienne plonge le public dans l’univers contemplatif, et engagé de Senghor. Des installations représentants tour à tour la femme nue, femme noire de Senghor, les différentes populations du monde ( africains, asiatiques et européens).
Après un discours hommage à Senghor l’artiste assistée de son mari a lu les poèmes femme nue, femme noire et poème à mon frère blanc, véritable moment de vérité. Le principal message de ce vernissage, l’amour entre les hommes peu importe leurs origines et couleurs de peau.
On ne peut que regretter l’absence des artistes de la place qui auraient rehaussé de leur présence la cérémonie heureusement on n’a pu apercevoir Barkinado Bokoum mais aussi Khadidiatou Sow.
Perdus ? retrouvés le temps d’une exposition , retrouvés éternellement grâce à l’ouvrage dédicacé et offert par Eiffage à chaque invité à la fin du vernissage.
Du 4 au 7 novembre 2010, l’exposition sera ouverte de 10h à 19h à la maison des esclaves de Gorée.
« Cent livres objets pour Senghor » : une exposition d’artistes de tout âge et de tout horizon