Après la répression sanglante de 1938. Les cheminots sénégalais de Thiès démarrent une nouvelle grève en 1947 : elle durera 5 mois et 10 jours. Un jeune français ne connaissant rien de l’Afrique arrive à ce moment là au Sénégal. Une jeune fille tombe amoureuse d’un syndicaliste qui n’est pas de sa caste. Une femme colon vivant ici depuis quatre générations décide de quitter ce pays où les hommes ne s’aiment plus…
Avec Robinson Stevenin, Claire Simba, Pascale Arbillot, Oumar Diow, Antoine Chappey, Pascal Elso, Samuella Tine, Ibrahima M’Baye « Thié », Saddick Sall.
Réalisé par Olivier Langlois. Scénario par Sophie Deschamps et Olivier Langlois. Costumes Corinne Leflem et Sidonie Pontanier. B.F.C Productions, Françoise Castro.
Extrait de l’article de Télérama
Les Pirogues des hautes terres, réalisé par Olivier Langlois offre enfin un bel exemple de fiction historique passionnante. Par son sujet d’abord : la grande grève des cheminots de Thiès, au Sénégal, en 1947, qui paralysa pendant des mois l’activité ferroviaire d’une grande partie de l’Afrique noire. Sujet inédit en télévision mais pas seulement. Cette grève qui fut un des événements déclencheurs de la décolonisation est curieusement aussi absente des livres d’histoire. « Avant d’être productrice, j’étais éditrice scolaire et je n’en avais jamais entendu parler », a d’ailleurs reconnu Françoise Castro qui produit le film.
Dans un premier temps, les scénaristes Olivier Langlois et Sophie Deschamps songent à adapter l’œuvre phare du romancier sénégalais Ousmane Sembène, Les Bouts de bois de Dieu, qui a fait de cette longue grève un grand roman naturaliste à la Zola. Piste vite abandonnée, les droits du livre ont été préemptés depuis douze ans par la Warner, sans qu’elle les aient jamais utilisés. Qu’importe, ils signent un scénario limpide où la fiction et l’Histoire avec un grand H se marient harmonieusement.
Le film lui-même est une réussite. On pourra toujours lui chipoter une entrée en matière un poil appuyée et conventionnelle ainsi qu’un traitement un peu trop elliptique des raisons qui font que cette grève s’installent dans la durée mais, pour le reste, Les Pirogues des hautes terres se regardent avec un vrai plaisir. Réalisation soignée notamment dans les scènes intimistes, casting itou avec un bel équilibre entre acteurs français et sénégalais dans la distribution. Mention spéciale à Robinson Stévenin, toujours aussi impeccable dans les rôles de personnages fiévreux et engagés qu’il affectionne de jouer.
Sophie Bourdais et Olivier Milot
28 avril 2016 à 16:12, par samuella Tine
oui ! grand merci !!c’ est aussi tres agreable de lire ses prenoms et nom correctement.
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28 avril 2016 à 07:57, par samuella Tine
bonjour jejoue le personnage de Amsa dans le film.mais je ne mappelle pas ismaela comme ils ont ecris ici, ni samuelle comme ils ont ecri dans la liste des acteurs, ni samuella TIN non plus comme dans le generique.mais SAMUELLA TINE comme g si bien rempli dans le formulaire du contrat.je pense que pour des archives de ce genre les fautes sur le prenom et nom des personnes deroutent les populations.personne ne sait chez moi qui est ISMAELA TINE comme on lit ici MERCI
28 avril 2016 à 08:41, par webmaster au-senegal.com
Bonjour Samuella Tine, nous avons corrigé votre nom, et espérons que chez vous les gens vous reconnaîtront.
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24 février 2013 à 14:12
ce film est d’une réussite et d’un cadrage sans commune mesure. J’ai pu faire le link entre cette adaption des bouts de bois de dieu et le seul regret qui m’a traversé c’est de n’avoir pas mis mes recherches doctorales au profit de cette création filmique digne d’un oscar.
Pape Mody Sy thies, senegal, doctorat litt.afr
18 février 2014 à 12:27, par Saddick Sall
heureux de lire le mot de Mody.Merci pour ce témoignage.
Saddick Sall (Mansour), un mateur vivant en Casamance mais qui a été élève à Ponty Thiès.
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