Le Sénégal à l’export

Les infrastructures de communication du Sénégal

Porte océane de l’Afrique de l’Ouest, le Sénégal est relié à tous les continents et les pays de la sous région à travers ses ports, ses aéroports et un réseau routier de qualité.

Les ports

Les infrastructures maritimes

Le port de Dakar

De par sa position géographique privilégiée sur la côte ouest-africaine, le port autonome de Dakar est un carrefour pour de nombreuses routes maritimes entre l’Europe, les Amériques et le continent africain. Il est doté d’infrastructures modernes et adaptées à tout type de transactions.

Plan du port de Dakar

Le terminal à conteneurs « Baye Niass » couvre une superficie totale de 24 ha pour environ 700 mètres de quai, soit trois postes à quai de 12 à 13 mètres de profondeur. Le port de pêche « Mame Limamou Laye » s’étend sur une superficie de 10 ha.

> PAD - Port autonome de Dakar

Le port de Kaolack est un port fluvial situé sur le fleuve Saloum, à 200 km de la capitale. Il couvre une superficie de 11 ha et se trouve à environ 58 mille marins de l’embouchure du fleuve. Il peut accueillir des bateaux de 2 500 tonnes calant 4,5 mètres.

Ces navires transportent généralement du sel, des tourteaux d’arachide et du basalte. Le port de Kaolack accueille régulièrement des bateaux en provenance du Togo et de la Côte d’Ivoire. Contigu à la ville de Kaolack, il bénéficie d’une desserte routière appropriée qui le relie à la ville et à d’autres régions du pays.

Le port de Ziguinchor est le deuxième port du pays en termes de volume de trafic. Il facilite les échanges commerciaux entre Dakar et le sud du pays. Son principal atout est de contribuer au désenclavement et au développement du commerce de la Casamance, « grenier » du Sénégal.

La liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor est assurée par le ferry « Aline Sitoé Diatta » dont la gestion est confiée à une société privée. Ce bateau peut transporter jusqu’à 502 passagers ainsi que des dizaines de véhicules et près de 450 tonnes de fret. Séparé de l’embouchure du fleuve Casamance par 42 milles marins, le port de Ziguinchor a une profondeur de 5 mètres au zéro de la carte.

Les aéroports

Les aéroports

L’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar est l’aéroport le plus fréquenté d’Afrique de l’Ouest. Il est au premier rang des aéroports de l’espace UEMOA et au second rang des aéroports d’Afrique subsaharienne après Johannesburg.

Il accueille quotidiennement 37 compagnies aériennes en provenance d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique assurant des vols passagers et cargo. Il dispose de la gare de fret la plus moderne de l’Afrique de l’Ouest. Cette infrastructure mise en service en juillet 2014 sur la piste de l’aéroport offre une logistique moderne en permettant des transbordements rapides, même avec un passage au scanner.

Afin d’accueillir convenablement le nombre de passagers et le fret en croissance constante, le Sénégal ouvrira en juillet 2015 l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD. Cette plateforme aéroportuaire en cours de construction sur le site de Diass à 47 km de Dakar pourra accueillir 3 millions de passagers dans sa phase initiale.

L’aéroport de Diass

Situé à proximité des zones balnéaires, cette nouvelle infrastructure facilitera l’exportation de produits maraîchers et halieutiques en provenance de tout le pays et favorisera l’émergence d’un deuxième pôle économique en dehors de Dakar.

Il disposera également d’un réseau de voies de circulation moderne permettant quatre vingt mille mouvements d’avions par an, d’une aérogare à deux niveaux permettant la séparation complète des flux arrivés, départs et transits de 42 000 m², d’un circuit PMR (personnes à mobilité réduite) et d’une capacité de fret de 50 000 tonnes par an.

En dehors de ces deux grandes plates-formes aéroportuaires, le Sénégal compte deux autres aéroports internationaux qui accueillent régulièrement des vols. L’aéroport de Cap Skirring au Sud accueillant surtout des passagers pendant la saison touristique, et, au Nord, l’aéroport de Saint-Louis disposant d’une piste de 1 900 m capable d’accueillir des avions gros porteurs.

Les routes

Le réseau routier

Autoroute Dakar-Diam Nadio

Le Sénégal compte environ 15 000 kilomètres de routes goudronnées permettant de voyager rapidement entre les différentes capitales régionales du pays. Les plus grandes villes sénégalaises sont reliées par des routes bitumées.

Le réseau routier a connu une grande évolution durant cette dernière décennie. De nombreux bitumages, quantité de réfections et réalisation de nouvelles infrastructures ont vu le jour et permettent de circuler facilement.

La route nationale n°3 Diourbel-Linguère-Matam en est une parfaite illustration. Mise en service récemment, elle est l’une des voies les plus praticables du pays.

C’est également le cas des travaux d’aménagement des routes de Tambacounda-Kolda, Vélingara-Badiara, et de l’axe sud de Kolda-Ziguinchor, de la réalisation du projet de modernisation de la route de Touba (tronçon Touba-Tawfekh-Touba Rouf), des travaux d’aménagement de la boucle du Blouf (section Thionk Essyl-Balingore).

Le programme autoroutier dakarois permet depuis août 2013 de rallier le centre de Dakar à Diamniadio par l’autoroute à péage A1, cette réalisation se poursuit actuellement jusqu’à Mbour via l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass.

Une vingtaine de projets d’équipement est en cours de réalisation. Dakar possède un terminal dédié au trafic roulant : le terminal roulier « El Hadj Malick Sy ». Cette infrastructure de 8 ha avec 700 mètres de quai répond aux spécificités de ce type de trafic en termes de sécurité et d’accessibilité. Dakar dessert les pays limitrophes pour l’importation de véhicules.

> Le réseau routier du Sénégal

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