Des images filmées par un drone au-dessus du village et rendues publiques jeudi 26 mai par Haidar El-Ali, ex-ministre de l’environnement sénégalais, témoignent de l’étendue du pillage. Le militant écologiste accuse le gouvernement sénégalais d’inaction et le régime autoritaire gambien de complicité avec les trafiquants chinois.
Les forêts de Casamance pillées au profit des Chinois
Sare Bodjo, village gambien situé à un kilomètre de la frontière sénégalaise, est l’un des centres névralgiques du trafic de bois de nève. Un bois précieux dont l’exploitation est interdite au Sénégal mais qui est pourtant massivement exporté vers la Chine où il alimente l’industrie du meuble.
Publié le 27 mai 2016 2 commentaires
Source : Le Monde
12 janvier 2022 à 18:47, par coly
Ce qui me fait mal dans tout ça c’est les commençais eux même qui coupent et vendent le bois aux voisins de la Gambie. Je me demande souvent quel est le rôle des agents des eaux et forêts dans tout le long de la frontière. En tout cas j’ai peur que cette région naturelle perde son grenier. Soutenons monsieur Ali aïdar sinon nous risquons gros. Suivez le documentaire de la BBC sur l’exploitation forestière vous serez vraiment choqué
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16 février 2019 à 14:23, par Moussa Seck
Depuis 2016, aucun commentaire. Moi, je vais commenter, car je vois tous les jours les institutions chanter la chinafrique ! Il ne faut pas se mentir : Cette chinafrique n’est mue que par une exploitation économique. Point !...Mais, c’est souterrain, ce travail d’exploitation ! Merci pour cet article !
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