On les a beaucoup entendu lorsque le projet du port de Ndayane-Yenne a été annoncé pour dénoncer et mettre en garde contre ce qui sera à coup sûr une catastrophe écologique pour cette zone côtière.
Aujourd’hui, ils profitent de la campagne présidentielle pour sensibiliser les futurs dirigeants sur l’urgence d’intégrer au débat national, les questions de protection de l’environnement et des sites écologiques qui ne cessent d’être fragilisés pour des questions économiques.
Dans un communiqué, l’association liste les priorités nationales suivantes :
- La défense et la protection de nos sites écologique sur l’étendue du territoire sénégalais
- La défense et la protection de notre environnement
- Les urgences à prendre pour la défense des droits de nos populations déjà expropriées dans le projet du port de Bargny-Sendou et leur protection face aux dangers présents et à venir liés à ce grand monstre de port.
- La nécessité de construire encore un 2e port à moins de 8 km sur le même littoral : le projet du port à containers de Ndayane-Yenne cédé à DP World. Un véritable monstre portant la mort, la pollution, la spoliation, l’exile de milliers de populations laissées à elles-mêmes, la destruction de sites écologiques uniques au Sénégal, la disparition de complexes hôteliers, d’écoles, de complexes artistiques comme l’école des sables de Germaine Acogny, l’impact sur le Centre FIFA construit il y a peu d’années, l’impact sur le pèlerinage de Popenguine. Outre le port, près de 3500 ha de terre sont arrachées et occupées pour construire des entrepôts, tracer des voies de chemin de fer, des routes pour près de 1000 camions/jour. Voilà le port de Ndayane qui dépasse largement le village de Ndayane et qui couvre à la fois Ndayane, Popenguine, Toubab Dialaw.
- Nous lançons une invitation à tous les candidats de venir constater sur le terrain les impacts négatifs et terrifiants du projet du port de Ndayane-Yenne. Les états majors de campagne et leurs cellules de communication sont invités à joindre notre contact presse au 77 164 59 72 pour leur organiser une visite appropriée.
25 avril 2020 à 01:34, par nao
Il faut préserver la nature
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