Bassaris et Bédiks, s’installent entre le XIe et le XIXe siècle dans le Sénégal oriental (région de Kédougou), développent des cultures spécifiques et vivent en symbiose avec l’environnement naturel.
Vivant à l’extrême Sud-Est du Sénégal, dans des zones difficile d’accès, ils ont su garder vivantes leurs traditions.
Andel, village Bédik
Les Bassaris
Les Bassaris sont un groupe ethnique établi principalement sur les plateaux du Sénégal oriental, à la frontière avec la Guinée, dans la zone de Salémata.
D’après les recherches effectuées par les scientifiques, les Bassari seraient apparentés aux Bantous d’Afrique centrale et australe. Pour affirmer cela, ils se sont appuyés sur les ressemblances physiques, et les ressemblances culturelles, telle que les parures ou les coiffures. Contrairement à d’autres peuples d’Afrique de l’Ouest, les Bassaris ont résisté aux razzias esclavagistes et à l’islamisation. Cette ethnie résolument de religion traditionnelle s’est réfugiée sur les contreforts montagneux du Fouta-Djalon pour échapper au harcèlement séculaire des Peuls musulmans. Les Bassaris ont toujours été plus ou moins protégés des djihads peuls, grâce à leur isolement et au fait qu’ils vivent en altitude. Leurs villages, bâtis dans les collines, sont difficilement accessibles.
Case des initiés en pays Bassari
Au centre de chaque village se trouvait historiquement une hutte plus grande, l’ambofor, où les jeunes – hommes et femmes – vivaient ensemble et où sont conservés plusieurs objets rituels. Une vingtaine de ces villages subsistent dans la zone.
Les Bassari ne connaissent pas les castes. Ce sont avant tout des chasseurs et des cultivateurs, mais on y trouve aussi des forgerons, des vanniers et des potiers. Les jeunes sont séparés en huit classes suivant leurs âges.
Le nom Bassari vient des Peuls, mais eux-mêmes se dénomment Beliyan, et leur langue l’oniyan.
L’animal fétiche des Bassaris est le caméléon.
Le coup de fusil pour le ralliement
Les rites d’initiation en pays Bassari
Au cours des rites d’initiation, les hommes portent un étui pénien en rônier tressé orné d’un triangle en peau d’antilope et de laines de couleur et des masques fait de fibres et d’écorce ; ils se parent aussi de perles, de colliers et se fixent une épine de porc-épic dans le nez ; les femmes portent un cache-sexe en tissu brodé de perles et une ceinture faite d’anneaux de bronze et de perles. Des médailles dans le nez, des bracelets de cuivre autour des bras et des jambes complètent leur costume.
Cérémonie bassari
Les Bédiks
Les Bédiks occupent la zone de Bandafassi, à l’extrêmeOuest du Sénégal, à la frontière avec le Mali. Elle englobe 181 km², enclose dans une zone tampon de 657 km². Elle comprend de petites montagnes et des vallées.
Les villages bédiks, ou i-kon, sont formés de denses groupes de huttes aux toits pentus faits de chaume. Du fait de leur rôle central dans la vie Bédik, les villages présentent une stricte organisation de l’espace et chacun est divisé en deux parties distinctes : la partie haute et la partie basse du village.
Tous les habitants doivent respecter cette division. L’organisation des huttes dans le village reflète l’unité familiale, qui est basée sur l’iyanga (concession) dans laquelle, autour de chaque chef de famille, se rassemblent ses épouses, leurs frères, ses enfants et leurs épouses.
La vie quotidienne Bédik, cependant, se déroule dans des hameaux et des groupes de huttes provisoires dispersés, mobiles en fonction de la nécessité, tandis que le i-kon est réservé aux fêtes et aux rites et ne peut être abandonné.
Bonjour,
J’ai connu Salémata dans les années 1982 ; j’avais un oncle frère missionnaire, qui était installé, en partant de rien à l’époque, pour y creuser et construire les premiers puits. Je m’y suis rendue, en taxi brousse depuis Dakar via Kédougou et de Kédougou à Salémata ! Quelle belle et riche expérience ! J’ai toujours plaisir à revoir les images et l’évolution de cette magnifique région ! Trop beau !!!!!!! Bien à vous
Bj
J j’ai lu votre article sur les bassari et je le trouve interessant
Je ne connais pas votre nom mais c pas grave
Puis je avoir vos contacts pour échanger davantage ?
Je suis du Sénégal et vos publications sur les bassari bedik m’intéressent
À très bientot
« Vivant à l’extrême Sud-Ouest du Sénégal, dans des zones difficile d’accès, ils ont su garder vivantes leurs traditions. »
=> Erreur ! Il s’agit du sud-est.
10 juin 2019 à 20:33, par Agnès Viellard
Bonjour,
J’ai connu Salémata dans les années 1982 ; j’avais un oncle frère missionnaire, qui était installé, en partant de rien à l’époque, pour y creuser et construire les premiers puits. Je m’y suis rendue, en taxi brousse depuis Dakar via Kédougou et de Kédougou à Salémata ! Quelle belle et riche expérience ! J’ai toujours plaisir à revoir les images et l’évolution de cette magnifique région ! Trop beau !!!!!!! Bien à vous
22 avril 2020 à 17:53, par Jean baptiste kaly BONANG
Bj
J j’ai lu votre article sur les bassari et je le trouve interessant
Je ne connais pas votre nom mais c pas grave
Puis je avoir vos contacts pour échanger davantage ?
Je suis du Sénégal et vos publications sur les bassari bedik m’intéressent
À très bientot
Répondre
29 mars 2016 à 21:20, par Cabrita Walter
Un peuple de vérité et d’authenticité qui a su, jusqu’à ce jour garder leurs rites et coutumes presqu’intacte.
7 octobre 2017 à 20:02, par stephanie
Bonjour ! Je pars au senegal en novembre et j aimerais savoir comment aller en basmati sans tour operator...est ce possible ? Merci de vos reponses
Répondre
26 août 2015 à 06:43, par Melchior Betschart
« Vivant à l’extrême Sud-Ouest du Sénégal, dans des zones difficile d’accès, ils ont su garder vivantes leurs traditions. »
=> Erreur ! Il s’agit du sud-est.
27 août 2015 à 08:53, par webmaster au-senegal.com
Merci, c’est corrigé
Répondre