La lutte, les courses hippiques et les régates organisées à Saint-Louis et Dakar doivent favoriser le tourisme. Sa visibilité doit s’appuyer sur les « sports de chez nous ». Les événements-phares de la lutte sénégalaise, comme le drapeau du chef de l’État, doivent être la nouvelle vitrine de promotion de la destination Sénégal.
Une approche qui vise à promouvoir la diversité du produit touristique. Il doit être aujourd’hui sportif et original, et pas seulement balnéaire. A l’instar de grands événements sportifs comme la coupe d’Afrique de football, la coupe du monde ou encore les Jeux olympiques, les événements sportifs sénégalais doivent aussi attirer le public étranger et favoriser ainsi la création d’emplois, une préoccupation majeure du gouvernement. Des lutteurs aux piroguiers, en passant par les artisans, les menuisiers qui fabriquent les embarcations, les tailleurs pour les habits ou encore les hôteliers qui accueillent les touristes, c’est un vaste marché créé par l’organisation de ces manifestations.
D’après Youssou Ndour, ministre du Tourisme et des Loisirs, la lutte sénégalaise peut être la locomotive de l’alliance sport- tourisme. Magnick Ndiaye, chef du département des Sports, prône l’organisation de combats de lutte dans les zones touristiques de la Casamance, la Petite Côte et Dakar.
Les régates de Saint-Louis ou de la capitale constituent également un vecteur de promotion sur lequel la destination Sénégal est appelée à se vendre.