La réouverture de la frontière terrestre avec la Guinée intervient après l’ouverture partielle des frontières aérienne et maritime. Ces deux dernières frontières étaient en fait fermées aux aéronefs et navires en provenance de la Guinée, de la Sierra Leone et du Libéria. Conakry qui avait estimé qu’il n’y avait pas lieu de fermer les frontières n’avait pas donc apprécié la décision de Dakar. De nombreuses organisations avaient également jugée cette fermeture « contre-productive » craignant un impact négatif sur l’économie des pays touchés par Ebola.
Le Sénégal avait tout de même accepté d’ouvrir un corridor afin de permettre aux organisations humanitaires de « porter assistance » aux pays de la sous-région touchés par l’épidémie.