Né en 1961 à Tivaouane, Ndary Lo s’est lancé dans l’art comme on entre en religion, avec une foi qui déplace les montagnes. Dans ses premiers travaux, il récupère des ossements, des têtes de poupée et des capsules en plastique multicolores. Avant d’opter presque exclusivement pour le fer à béton. « Il ne récupérait pas par économie, ou parce qu’il ne saurait pas quoi prendre, mais pour donner une nouvelle vie à un objet qui a déjà servi », précise son galeriste parisien Sitor Senghor.
Ses sculptures représentent des familles de marcheurs élancés et filiformes,des femmes élancées aux visages flous, des ventres en ferraille remplis de têtes de poupées.
Avec ses « Hommes qui marchent », il a participé à diverses expositions au Sénégal et à l’étranger ; Chevalier des Arts et Lettres de la République française, il a obtenu plusieurs prix et distinctions, dont le Grand prix Léopold Sédar Senghor de la Biennale de Dakar en 2002 et en 2008.
Avant de mourir, l’artiste avait une exposition en cours au Palais des Papes, à Avignon. Celle ci se tient du 19 mai 2017 au 14 janvier 2018. Vous pouvez y admirer « la prière universelle », une sculpture haute de 7 mètres de l’artiste.
Adieu l’artiste !
11 juin 2017 à 19:45, par Barbier jean-pierre
Quelle tristesse que cet artiste soit mort si jeune après avoir créé un monde de sculptures aussi beau.
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