Celui qui dit avoir été démarché par Macky Sall lui-même révèle s’être laissé convaincre par le challenge que représente le fait de piloter une compagnie pour ainsi dire, ex nihilo. « Dakar est un hub géographique intéressant entouré de 1,3 milliard de gens à moins de six heures de vol. Compte tenu de la croissance démographique exponentielle de la sous-région, il y aura plus de monde à transporter » dixit Philippe Bohn.

Plus de cash

En sus des tâches telles que : faire un relevé détaillé de l’existant, délivrer un topo sur ce qui est en état, la compagnie est en mesure de faire ou non, sans compter l’établissement d’un réseau fiable et performant de vente ou ticketing, Philippe Bohn entend nouer des partenariats avec des institutions financières afin de booster les services proposés et coller aux ambitions affichés de la compagnie sénégalaise.

Plus d’avions

Deux avions ne suffisent pas selon l’avis de Philippe Bohn qui recommande l’achat en leasing de 3 autres Airbus, ce, courant 2018, autant dire demain.

Rappelons que le résultat du remue-méninge du cabinet de conseil Seabury avait déjà tablé pour Air Sénégal, sur un aréopage de 9 avions en vue de desservir 22 destinations, ceci d’ici 2027. Philippe Bohn semble vouloir accélérer le processus et dresse sa liste. Après tout, proximité de Noël oblige, tous les espoirs sont permis.

En attendant, le décollage sera modeste et progressif pour la compagnie nationale. Pour le moment la flotte sera donc composé uniquement de deux ATR72-600 pour le lancement des opérations le 07 décembre prochain. La compagnie aérienne nationale prendra possession de ces deux avions d’ici le mois de novembre 2017.

Equipés des moteurs Pratt & Whitney 127M, les deux ATR72-600 ont une capacité de 68 sièges modulable à 78.

Ce mercredi 13 septembre, le constructeur franco-italien ATR a dévoilé les images du premier des deux ATR qui constitueront la flotte de la nouvelle compagnie Air Sénégal.