Le charismatique Haïdar El Ali a une nouvelle mission : la restauration des forêts du pays. Il doit également reverdir la partie sénégalaise de la Grande muraille verte (GMV), qui s’étend sur 535 km et dont la plantation a commencé en 2008. Le projet participe à la lutte contre la désertification et le réchauffement climatique. Le Sénégal a planté plus de 20 millions d’arbres, soit à peine 40 % des 800 000 hectares qui lui incombent de reverdir. Haïdar El Ali aura pour tâche de mener le projet à son terme et de le pérenniser dans une région où il ne pleut que 300 mm d’eau par an. Un défi vital pour les pays sahéliens.
Lutte contre la désertification
La Grande muraille verte est un projet panafricain destiné à stopper la désertification en Afrique : une bande large de 15 km plantée de différentes espèces végétales. La GMV doit relier sur 7 600 km l’ouest à l’est de l’Afrique, du Sénégal à Djibouti, en passant par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Soudan, l’Erythrée et l’Ethiopie.
Depuis plusieurs années, Haïdar El Ali alerte sur le risque de disparition des forêts de Casamance, zone la plus boisée dans le sud du Sénégal, à cause, selon lui, du trafic de bois. L’ancien ministre mène régulièrement des campagnes de reboisement au Sénégal.
Haïdar El Ali est issu d’une famille libanaise immigrée au Sénégal dans les années 40. Il se fait remarquer dans les compétitions de natation et comme apnéïste. En 1984, il passe son diplôme de plongeur professionnel en France et devient directeur de l’Océanium de Dakar, qui n’était alors qu’une école de plongée. L’Oceanium forme désormais des militaires, des gendarmes, des agents des eaux et forêts.
1er décembre 2020 à 22:07, par Boubacar DIEME
Bonjour c’est l’association des amis de la nature de la Région de Tambacounda, nous avons écrit au Ministre Ali Haïdar depuis deux ans sans réponse cause pour laquelle nous voudrions son contact direct pour lui parler car nous avons des projets à mettre sur place merci et bonne réception
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19 septembre 2019 à 18:13, par Danielle Jacta Ba
.Je m étonne qu’on puisse laisser les bergers peuls couper beaucoup de branches aux arbres en bord de route jusqu’à ce qu’un certain nombre d’entre eux finissent par en mourir.Quand les gardes de la réserve veulent s interposer ils sont menacés avec le coup coup(?) Si on plante d un côté pour détruire de l autre !Tout de même bravo pour ce reboisement.
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