Après avoir fait l’impasse en 2013, Thierry Maury revient au volant de son Nissan Patrol qui l’avait conduit à la 17e place en 2011 et à la 33e après une casse moteur sur l’édition 2012. Son co-pilote d’alors, Yves Marie Dulioust laissera son baquet cette année pour se consacrer à la fonction de Team Manager. Du coup, le pilote des Almadies va s’attacher les services de Jeanne, son épouse. Ce sera la première participation de la jeune femme au Sonangol Africa Eco Race mais elle a déjà remporté une dizaine de titres au Sénégal en tant que co-pilote de Rallye sur terre.
La deuxième auto à porter les couleurs du Team sera le Buggy MD de Philippe Porcheron et Cédric Rivet. Ce sera la troisième participation des deux hommes au Sonangol Africa Eco Race et ils s’étaient notamment illustrés sur quelques spéciales en 2012 avant de finalement terminer à une honorable 26ème place. Un résultat que les deux hommes comptent bien améliorer cette année.
Quant au troisième équipage Sénégalais, il est composé d’Hervé Toscano, pilote ayant une dizaine de Rallyes Tout Terrain à son actif, et Thibaud Sans, multiple champion du Sénégal et de Côte d’Ivoire de Rallye qui sera, cette fois, dans le baquet de droite. Leur 4x4 est un solide Springbox construit sur la base d’un Patrol équipé d’un moteur Chevrolet de 4,8 L de cylindrée, véhicule idéal pour le Sonangol Africa Eco Race.
Du côté de l’assistance, un 6x6 Mercedes piloté par Alain Mazière, co-piloté par Eric Contableau transportera les pièces ainsi que le mécanicien sénégalais Adama Sylla. Deux autres véhicules d’assistance seront également engagés pour transporter le reste de l’équipe.
L’ambition de cette bande de copains passionnés est évidemment d’amener tout le monde à bon port au Lac Rose afin que la fête soit belle à Dakar avant de s’occuper du transport retour en bateau des véhicules du Sonangol Africa Eco Race vers la France.
Le parcours 2014 de l’Africa Eco Race (29 décembre 2013 au 11 janvier 2014) sera long de 5 580 km dont 2 997 km de secteurs sélectifs avec 11 étapes. René Metge estime que ce tracé sera légèrement plus difficile que celui de 2013 avec quelques belles nouveautés et toujours des bivouacs typiquement africains installés en pleine nature.