C’est fait la biennale des arts africains contemporains de Dakar, le Dak’art ferme ses portes. L’édition 2012 est close et a permis de faire découvrir et redécouvrir de nombreux artistes du continent africain mais aussi d’ailleurs.
Mes plus
Des expositions où plusieurs domaines se sont rencontrés le sport, la peinture, la mode, la photographie, le design, la sculpture, la danse, l’architecture pour ne citer que cela. Ce melting’Arts a permis de faire découvrir aux profanes tels que moi les richesses qui regorgent dans chaque domaines.
On peut aussi noter la remarquable implication des artistes au cœur des quartiers populaires avec le festival interférence, Africa♥color. De l’écologie au rendez-vous avec le projet Hotaï, le festival afropixel. Des lieux abandonnés qui reprennent un second souffle tel que la gare ferroviaire.
Une participation réelle et importante des établissements hôteliers, restaurateurs, lieux de loisirs qui ont accueillis diverses expositions.
La programmation du Dak’art détaillée déclinée sur plusieurs dépliants, répartie par quartiers qui a permis de se repérer facilement
Mes moins
Plusieurs expositions ont leur vernissage le même jour, au risque d’en rater un, il faut aller dans chaque site tout en consacrant un temps jugé pour ma part insuffisant … l’idéal serait que les vernissages soient répartis durant toute la durée de la biennale. Cela permettrait également d’éviter l’essoufflement de l’événement après les deux premières semaines.
Une plus grande implication de la population locale, une facilitation d’accès aux différents sites avec un partenariat Biennale - transports locaux (le bus de la biennale).
Au final
L’essentiel c’est l’enrichissement culturel pour les visiteurs et une meilleure visibilité pour les artistes. Prochain rendez-vous ? en 2014 mais Dakar continue de vibrer au rythme de la culture, Dakar ne s’arrête pas …
