Le « banko », la simplicité du matériau dans la construction

Le banko (ou banco) est un matériau de construction très répandu au Sénégal oriental. Cette composante de l’architecture sénégalaise est ancienne puisqu’elle existe depuis le temps des ancêtres.

Publié le 1er mars 2016   1 commentaire

Le terme « banko » signifie précisément sable en langue mandingue mais cela n’exclut pas le fait qu’il est utilisé par presque toutes les ethnies. Il s’obtient à partir d’un mélange de sable et d’eau. Mais pas n’importe quel sable, il s’agit de ce qu’on appelle dans le jargon des maçons locaux « pique-à- pelle », du sable pierreux. C’est à partir de ce sable mélangé avec de l’eau que sont moulées des briques de 12 à 13 kilogrammes avec lesquelles est construit le bâtiment. Du sable « pique-à-pelle » qui donne aussi une couleur marron au banko.

En utilisant le banko, les frais de construction sont minimisés. Le maçon n’utilise pas de fer. En zones rurales, la toiture de l’édifice est réalisée en paille, tandis qu’en ville, pour répondre aux exigences de l’urbanisation c’est plutôt le zinc qui sert de revêtement aux toits. Enfin l’édifice est parfois recouvert de ciment avant d’y mettre de la peinture pour le coté esthétique.

Le banko est fréquemment utilisé par les ménages à revenus faibles car il est simple à obtenir et n’exige pas beaucoup de dépenses. Et même après la longue épreuve du temps, l’édifice reste solide, il peut atteindre plus d’une décennie d’existence.

Texte et photos : Amédine Faye.

Partager 

Lire 1 commentaire

  • fr

    un projet est il en cours au Sénégal ?
    Dans quelles régions ?

    Répondre

    Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

    Qui êtes-vous ?
    Votre message

Poster un commentaire

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message