Le terme « banko » signifie précisément sable en langue mandingue mais cela n’exclut pas le fait qu’il est utilisé par presque toutes les ethnies. Il s’obtient à partir d’un mélange de sable et d’eau. Mais pas n’importe quel sable, il s’agit de ce qu’on appelle dans le jargon des maçons locaux « pique-à- pelle », du sable pierreux. C’est à partir de ce sable mélangé avec de l’eau que sont moulées des briques de 12 à 13 kilogrammes avec lesquelles est construit le bâtiment. Du sable « pique-à-pelle » qui donne aussi une couleur marron au banko.
En utilisant le banko, les frais de construction sont minimisés. Le maçon n’utilise pas de fer. En zones rurales, la toiture de l’édifice est réalisée en paille, tandis qu’en ville, pour répondre aux exigences de l’urbanisation c’est plutôt le zinc qui sert de revêtement aux toits. Enfin l’édifice est parfois recouvert de ciment avant d’y mettre de la peinture pour le coté esthétique.
Le banko est fréquemment utilisé par les ménages à revenus faibles car il est simple à obtenir et n’exige pas beaucoup de dépenses. Et même après la longue épreuve du temps, l’édifice reste solide, il peut atteindre plus d’une décennie d’existence.
6 avril 2021 à 17:21, par Gueye T Khoudia
un projet est il en cours au Sénégal ?
Dans quelles régions ?
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