La lutte était autrefois une fête rythmique qui intervenait après une récolte abondante chez les Sérères, après une bonne pêche chez les Lébous. Elle permettait, tout en se divertissant, de mesurer la valeur et l’adresse des guerriers. Des tournois de lutte étaient organisés pour déterminer le champion du village entre les localités voisines.
La lutte traditionnelle a fait place à la lutte avec frappe, qui s’est professionalisée. D’importants investissements sont réalisés pour entraîner les lutteurs a un niveau international. Les écuries se sont progressivement substitués aux villages.
La lutte se déroule dans un cercle délimité par des sacs de sable. Les deux lutteurs se mesurent et chacun essaie de faire trébucher son partenaire. Le premier qui met ses quatre appuis au sol, qui se couche sur le dos ou qui est éjecté hors du cercle est déclaré perdant.
La préparation mystique est fondamentale

Le « Baccou » consiste à chanter ses prouesses en vue d’intimider l’adversaire et de séduire son public en dansant au rythme du tam-tam. Les griots poussent les lutteurs à se surpasser en chantant leurs éloges.
Le « Ndawrabine » est effectué par le ballet de l’écurie. Habillées en tenue traditionnelle, les femmes dansent avec leur foulard durant toute la durée de la lutte.
Le rôle du marabout est de protéger le lutteur contre le mauvais sort et contre les génies qui apprécient particulièrement les héros. Les incantations et les formules magiques aident à la victoire.
Les « xons » : les gris-gris des lutteurs
Quel serait l’intérêt d’un combat de lutte sans son cérémonial, son attirail de rituels et de croyances qui donnent à l’évènement toute sa substance, toute sa tension, sa magie ? Au Sénégal, le « xoon » (ou « xoromsi », « xondiomes »), héritage bien vivant de croyances animistes, n’est pas un folklore mais un véritable fait de société.
Qu’on y croit ou non, pratiques obscures pour les uns, hygiène de vie pour les autres, ces rituels magico religieux font partie de notre quotidien. Certains esprits des plus rationnels reconnaissent qu’ils y croient, chacun a au moins un exemple pour témoigner de l’existence de tel ou tel procédé surnaturel.
Écuries et école de lute présentes au Sénégal
La lutte connaît un développement figurant avec l’augmentation considérable d’adeptes, l’adhésion des sponsors et la médiatisation occasionnant une « guerre » des télés. Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, ce sport est partout pratiqué au Sénégal. Pour mieux faire connaissance avec ce sport traditionnel en terre sénégalaise, nous vous proposons quelques écuries bien en place avec leurs célébrités.
Ecuries | Lutteurs |
---|---|
Ndakaru | Yékini, Yékini Jr, Magnick Ndiaye |
Fass | Gris Bordeau, Papa Sow, Boy Nar, Tapha gueye 2, Ouza Sow, Bruce Lee, Batika |
Génération Boul faalé | |
Baol Mbollo | Tapha Tine, Malien |
Walo | Lac de Guiers 1 et Lac de Guiers 2, Alioune Seye 2 |
Hal Pulaa | Baboye, Malal Ndiaye |
Rock Energie | Modou Lo, Khadim Gadjaga, Zarco, Super Diamono, Baye Peul, Malick Métraisse, Yarame Gueye 2 |
Tay Chigeu | Eumeu Sene |
Pikine Mbollo | Thieck, Action Pikine Mbollo, Thieck Jr |
Soumbédioune | Bay Kaïré, Kaîré jr, Bismi Ndoye |
Falaye Baldé | Ama Baldé, Jules Baldé, Safandou |
Keur Massar Mbollo | Boy Seye |
Ibou Ndafa | Usine dolé |
Door Doorate | Zoss, Zoss2, Garga mbosse, Américain |
Ecole de lutte Balla Gaye | Balla Gaye 2, Elton, Double Less2, Mame Balla |
Ecole de lutte Mor Fadam | Gouye gui, Sa Cadior |
Ecole de lutte Manga | Paul Maurice, Papis Général, Seydina Issa Ndiaye, Mamady Ndiaye, Dial Diop |
Ecole de Lansar | Ness- Feugueuleu, Tigre, Tidjane Faye, Sentel |
Mansour Mbaye | Rouge Bordeaux, Abass, Saltigué |
Boy Bambara | Tapha Boy Bambara, Modou Aw, Bouba Camara, Diakhaté |
Hlm | Keur Diène, Ali Gueumco, Petit, Bourou Tane |
Ouagou Niayes- Hlm | Kheuyna Jeupe, Alioun Lourd, Balla Junior, Yékini 3 |
Ecole de lutte Doudou Baka Sarr | Noiro, Mbaye Faye, Yadicone |
Doublesse | SaThiès |
Yeumbeul Mbollo | Yawou Dial |
Ecurie Yarah | Moussa Ndoye, Boy Yarakh, Cadd Gui |
Olympique de Ngor | Bara Faye, Bara Thiaroye |
Mame Mindiss | Adama Diouf |
Les Tigres | Mbaye Gueye jr, Cargo |
Académie Sport et Terre | Juan |
Baol Mbollo | Tapha Tine |
Sakku Xam xam | Saloum Saloum, Pape Modou Lô, Birahim Ndiaye2, El hadji Camara |
Thiaroye sur mer | Khadim Ndiaye, Issa Pouye, Baye Madione |
Sine Saloum | Souley Dope, Souley Dope 2, Doudou Khari |
Mbour Téfess | Bombardier, Assurance de Mbour |
Mbour montagne | Pakala |
Keur Massar Mbollo | Boy Seye |
13 février 2018 à 13:01, par SOW Mamoudou Elimane
Il est évident que la lutte attire bcp de jeunes vu les millions qui sont mis dedans.
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27 mars 2013 à 15:33, par Saidou SOW
Bonjour, je me nomme Saidou SOW et je m’interesse particuliérement à la lutte dans la mesure ou mon sujet de memoire de fin de cycle en Master II porte sur cela. Je vous fellicite pour cet bel article. Je travaille sur les stratégies marketing à mettre en œuvres pour vendre la destination Sénégal et cela à travers la lutte. Je reste convaincu qu’on peux utiliser la lutte comme un produit commercialisable et ainsi booster le nombre de touristes et aider au développement du secteur en differcifiant l’offre.
Merci d’avance.
8 novembre 2013 à 16:10
Malou Fabuleux, (togolais ) je suis un pratiquant aussi et j’aimerai me perfectionner plus
6 octobre 2014 à 16:09, par ousmane
si vous étes à dakar je vous conseil d’aller dans
les grands écuries comme écurie ndakaru ou il y a de
grands entraineurs comme mbaye cissé et katy diop qui sont des champions de lutte traditionnelle et lutte greco romaine
23 mai 2015 à 18:37, par anta kebe
Aujourd’hui beaucoup de jeune gens aspire les lutteurs proffessionnels.comment expliquez-vous cet engouement ?pensez-vous que ce soit une bonne chose pour un pays en voie de développement
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8 juin 2012 à 19:09, par EKAMBI KINGUE
Bonjour,
Je suis Charles-André EKAMBI KINGUE, Photographe Illustrateur. Le sujet de mes reportages photos sont accès sur la culture Africaine et la diaspora. Je publie un ouvrage qui sera disponible à la Fnac en Sep 2012. Le livre intitulé « Sport en Vogue » Côte Sud de la Martinique raconte l’histoire de la voile traditionnelle à la Martinique à travers des images hautes en couleurs illustré par des compétitions de Yoles et de Gommiers.
Si je me présente à vous c’est que je souhaite réalisé un livre sur la lutte au Sénégal. Mes deux enfants sont de mère Sénégalaise et je suis engagé à travers ma profession à l’image et au développement de nos cultures et traditions.
Je vous lance un appel : Si une personne a un contact avec
un organisateur,lutteurs,sponsors.. ,peux t-il me contacter par mail à « ekambicharlesandr yahoo.fr ».
13 juillet 2012 à 08:31, par Raf
Bonjour Charles-André, je aimerais faire aussi un photo - reportage sur la lutte sénégalaise, pas que du championnat, mais préférablement suivre les lutteurs pendant leur entrainements.
Mais le problème, comme j’imagine pour toi aussi, c’est se mettre en contact avec des personnes au Senegal...
Merci pour ton aide si jamais.
Salutations,
RM
zrphotography.net
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25 avril 2011 à 22:42, par tidiane
Je ssuis avec bcp d’intérêt la lutte senegalaise et je trouve que les lutteurs sont de plus en plus exposés et je dénonce un manque évident de protection de leur intégrité physique. Je propose qu’ils aient des casques de protection et dess protège-dents comme pour les boxeurs des JO et qu’il soit interdit de donner des coups lorsque les lutteur sont au corps à corps. Je suis particulièrement choqué de la violence des supporters et la tournure que prend cet évènement spotif et culturel
11 octobre 2011 à 11:54, par mariah
je ne suis pas du tout d’accord avec tidiane, car je pense que selon la tradition, c’est le gris gris qu’utilisent les lutteurs qui les protègent et les rendent plus fort. A cet effet, la lutte sénégalaise est ce qu’il y a de plus traditionnelle et introduire un support « inspiré » de la culture occidentale sonnerait comme une dénaturalisation de la culture sénégalaise elle-même. boutique rugby
29 novembre 2011 à 12:37, par Raf
Bonjour,
Je voudrais vous demander si au Senegal existe (comme p.e. en Turquie pour leur lutte traditionnelle) un grand tournoi national de la lutte sénégalaise. Je suis un photographe et je serais intéresse d’assister a un événement comme ça...
Est-ce que c’est possible savoir au moins a qui (quelle organisation) je dois demander les renseignements.
Merci infiniment,
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10 août 2010 à 17:13, par mouhamed thiam
tyson n’est plus le tyson qu’on connaissait.
ce tyson de notre temps, est un bizouness man pour mouye clair
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25 juillet 2010 à 14:13, par diop
bonjour je sui youssoufa diop je suis judoka de haut niveau en france j eve devenir lutteur profesionel je ne sais pas qui contacte pour pouvoir faire sa si on peux maider mon email youssoufadiop hotmail.fr facebook youssoufa diop merci bien
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31 janvier 2010 à 22:40, par sidia
yekini est un luteur simple tres concentré meme si il affiche le sourire tout fois. avec lui c’est la concentrarion dans la bonne hummeur. dans les cation les plus dangereuses le roi des arénes est capable de purger tout au fond de son cerveau pour se deffendre , c’est plus serein des lutteurs que je n’ai jamais vu. et il faut signaler que yekini peut gagner n’importe quelle bataille psycologique. Etant plus le plus douille de sa generation la force de ce champion reside dans son carractere.
2 novembre 2013 à 13:14, par yaye fall
tu as raison peux plus approfondir svp ca m interese car j ai un sujet a traitre la dessus
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22 août 2009 à 19:08, par baba
je pense que la lutte sénègalaise doit etre mieux developpe.pour le commbat passe opposant baboye vs lac 2 les arbitres devaient les rammener au pelouse parce que le chute n’ etait pas clair.
2 novembre 2013 à 13:10, par yaye fall
bjr moi c’est yaye fall je voudrai des reportages sur la lutte senegalaise hier et aujourd hui
et plus de détails sur l ecriture aussi
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