Un magicien de la kora , voilà le souvenir qu’il laisse au monde de la musique.
Âgé de 47 ans, il venait d’enregistrer un nouvel album avec le « Kora Jazz Trio ».
Retour sur la vie de cet artiste parti trop tôt
C’est à peine âgé de 5 ans que Soriba Kouyaté commençaa son initiation à la kora. Mamadou Kouyaté, son père, qui jouait le répertoire mandingue aux dignitaires et notamment au président Senghor, était son professeur.
Avant la kora, il tapait déjà sur le tama (appelé aussi Talking Drum par les Nigerians). C’est en se blessant au visage avec la baguette de cet instrument que Soriba décida d’en changer et de jouer avec celui de son père : la kora. Ils jouèrent donc ensemble cette musique de tradition griotte et originaire de l’Empire Mandingue.Durant toute son adolescence, Soriba chercha, expérimenta et trouva de nouvelles sonorités mettant au point avec rigueur une technique hors du commun et unique en son genre. En 1989, il obtient le premier prix du festival Ouest Africain de la kora en Guinée. Soriba a accompagné et/ou enregistré avec de grands noms du monde musical : Peter Gabriel, Youssou N’Dour, Dizzy Gillespie, Salif Keita...
De retour d’une tournée aux États-Unis, il reçoit des courriers de Diana Ross et du cinéaste Spike Lee, le félicitant et l’invitant à revenir rapidement aux USA pour s’y faire connaître. Harry Belafonte lui proposera également de venir travailler avec lui.
Ray Lema a dit de lui :« Soriba a sorti la kora de sa prison ». Les hommes meurent mais leurs œuvres restent. Qu’il repose en paix
20 octobre 2010 à 20:52, par thierry
la Musique a perdu un grand et moi j’ais perdu un frère
25 octobre 2010 à 20:29, par bettyweber artiste
Je pleure avec vous, le souvenir du festival du Jazz a St.Louis Manifique et merci Soriba Kouyate
betty weber suisse
29 octobre 2010 à 03:51, par k = b
mes condoleance LAMINE KONTE UN AUTRE AS DU KORA QUI EST EXTRA ET QUI SE CACHE SEUL LES INITIES LE SAVENT IL FAUT LE SORTIR DE L’anonymat
11 novembre 2010 à 23:58, par IBOU
Paix à son ame un homme courtois discret et simple voir timide qui ne vivait que pour sa kora à la quete de l’excellence
IBOU
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