Alassane Ouattara, président ivoirien et président en exercice de l’UEMOA, et Emmanuel Macron, président français, ont annoncé le 21 décembre à Abidjan la disparition du « CFA », le franc de la Communauté financière africaine. Il doit être remplacé à l’horizon 2020 par une nouvelle monnaie, l’Eco, même si l’on ne sait pas encore quand les premiers billets seront en circulation.
Le changement ne concernera dans un premier temps que les huit pays de l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest (UEMOA) : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, à condition que ceux-ci respectent les critères de convergences. L’Afrique centrale reste pour l’instant tenue à l’écart.
Ce changement de nom est pour l’instant symbolique puisque la parité avec l’euro sera toujours garantie. Mais il s’accompagne de deux réformes qui visent à couper le cordon ombilical avec la France : le compte d’opération à la Banque de France est supprimé et les représentants français siégeant au sein des instances de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) vont être retirés.
Qu’est-ce que ça change pour nous ?
Pas grand chose, à part les billets et les pièces. La parité fixe avec l’euro sera maintenue (1 euro = 655,96 francs CFA). Il s’agit d’éviter les risques d’inflation a expliqué le président ivoirien Alassane Ouattara.
Et après ?
Cette décision, finalement prise par la France, suscite des polémiques et beaucoup souhaitent qu’elle annonce le début d’une véritable indépendance monétaire, avec la mise en place de l’Eco au sein des États de la CEDEAO, la fin de la parité fixe avec l’euro et son ’indexation sur un panier des principales devises mondiales.
29 décembre 2022 à 19:06, par cheikh Ndiaye
Je un question 300000 oguiya c e combien Frans cefa
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28 décembre 2019 à 10:45, par Arthur N
Mouai Pas très complet cet article mais au moins simple à comprendre, On ne décroche pas de la France encore !!!!!! Donc on prend pas de risque d’inflation, donc il se passe rien, on ne peut pas faire ce que l’on veut avec notre économie, nous aurons toujours des taux de crédit à 9% donc pas compétitif sur le marché international, donc pas de développement économique sans l’Europe et son euro, Bref bonnet de blanc ...blanc pour benêt.
22 janvier 2020 à 07:29, par josé
D’accord avec toi, mais moins risqué que de partir à l’aventure seul. regarde l’argentine .
Peut-être est-il préférable de procéder par étapes et d’assurer un développement économique qui permettra d’assurer la bonne tenue d’une monnaie indépendante.
Et d’autre part comment peut-on associer dans une monnaie commune des états avec tant de disparités économiques.Équation compliquée...
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24 décembre 2019 à 09:52, par Vanessa
Article très intéressant
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