Dans les années 80, après plus de dix ans de recherche pour trouver un traitement contre la lèpre moins agressif que la chimiothérapie, le professeur Yvette Pares, du centre de recherche biologique sur la lèpre de l’université de Dakar, rencontra un grand maître de la médecine traditionnelle du nom de Dadi Diallo. Ce grand connaisseur des plantes et de leurs effets curatifs sur de nombreuses maladies, en particulier la lèpre, traita de nombreux malades sous les yeux du professeur, en n’utilisant que des plantes et des décoctions de plantes locales.
Le professeur Pares s’engagea alors dans un projet ambitieux : mettre en place un hôpital traditionnel, où seraient traitées de nombreuses affections, bénignes ou malignes, et ce principalement à l’aide des ressources et des savoir-faire locaux.
Le projet ne fut pas tout de suite plébiscité. La communauté scientifique locale n’accordant pas beaucoup de crédit à ces connaissances ancestrales, les démarches du professeur Pares furent assez critiquées. Le centre de recherche biologique sur la lèpre, sous l’impulsion du professeur Pares, poursuivit son combat et arriva enfin à mettre sur pied un centre de traitement de la lèpre, qui deviendra en 1985 et essentiellement à l’aide d’associations caritatives, l’hôpital traditionnel de Keur Massar.
Des traitements traditionnels et naturels
Depuis sa création, l’hôpital compte une grande équipe de soigneurs aux connaissances pointues sur les plantes, mais la structure compte également une solide équipe médicale classique. Les deux parties travaillent main dans la main pour mettre en place et entretenir la serre privée de l’hôpital, mettre en place les médicaments, et assurer le traitement et le suivi des patients. « Les jeunes scientifiques nous aident à comprendre comment conserver toutes les propriétés des plantes que l’on utilise et nous aident à affiner nos traitements. À notre tour, nous leur apprenons comment tirer parti de tous les trésors de notre nature. Nous transmettons ainsi les connaissances que nous avons héritées de nos ancêtres. Tout le monde y gagne, en particulier ceux qui viennent nous voir ici. » confie un des médecins traditionnels qui exercent sur les lieux.
L’hôpital traditionnel de Keur Massar propose une panoplie de traitements naturels à de nombreuses affections. Cependant, beaucoup des malades qui viennent les voir sont des patients souffrant d’affections qui n’ont pas trouvé de remède dans la médecine classique. « Les gens n’ont pas encore totalement confiance en cette médecine. Beaucoup de patients ont, comme moi, épuisé toute les alternatives médicales avant d’aller voir du côté de la médecine traditionnelle » explique Arona, un patient souffrant depuis des années d’appendicite et qui a connu un début de soulagement avec l’utilisation des remèdes traditionnels.
Les équipes qui œuvrent dans la structure continuent tout de même à mener à bien leur mission, et proposent même aujourd’hui des formations en connaissances des plantes entre autres. Un accompagnement et un soutien solide de l’état demeure nécessaire et attendu, même si depuis mai 2017, un projet de loi relatif à l’exercice de la médecine traditionnelle a été ratifié en Conseil des ministres et soumis à l’examen de l’Assemblée nationale.
Contacts
Hôpital Traditionnel de Keur Massar
Téléphone : 33 878 63 18
Courriel : htkm61 hotmail.com
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https://seyilaabe-htkm.blogspot.com/
27 janvier 2023 à 08:19, par Moy Annie
Bonjour, soignez vous l’endométriose . Merci
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27 janvier 2023 à 08:17, par Moy Annie
Bonjour, je voudrais savoir si vous traitez l’endométriose. Ma fille a 32 ans, souffre du bas du ventre quand elle a ses règles et les problèmes d’intestin s quand elle va au toilettes. Avant ses règles, elle a envie de manger des choses sucrées, notamment du chocolat. Elle passe ses journées au lit lorsqu’elle a ses règles. Pourriez-vous me dire comment régler ce problème. Les gynécologues lui recommandent de prendre des hormones, que je ne lui recommande pas.Icu, les médecins ne cherchent pas la cause . Merci de me répondre si vous pouvez trouver une solution naturelle
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3 février 2021 à 01:58, par Abdou Ndongo
Salut je voudrais savoir si vous traitez l’hemoroïde. Merci
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