De nombreux touristes du monde entier viennent également profiter des vagues magiques qu’offre le Sénégal. Et avec eux, au fil des années, c’est installé le surf. Mais, loin du stéréotype du blond aux yeux bleus sur sa belle planche, ce sont aussi des jeunes entre 8 et 13 ans qui pratiquent cette activité.
Originaires de l’île de Ngor, ils sont habitués à l’eau et la mer n’a déjà aucun secret pour eux puisque ce sont des fils de pêcheurs. Ici, pas besoin de planches sophistiquées, on fait avec ce qu’on a ! Il leur suffit d’emprunter des planches de bodybord, et ils se débrouillent avec comme des professionnels.
Où ont-ils appris ? Ahmadou W. Diallo (10 ans) nous raconte : « c’est surtout en regardant nos aînés faire, on venait souvent les après-midis et on les regardait surfer, alors nous aussi on tente de faire comme eux ».
Lorsqu’on leur demande s’ils connaissent des surfeurs célèbres ils nous citent : Babou Gueye, Assane Mbengue et Mour Samb. N’ayant pas accès à l’information internationale ils ne peuvent se contenter que figures locales qui sont réputées pour exceller dans ce domaine et qu’ils considèrent comme leurs idoles, à tels point que certains d’entre eux veulent en faire un métier. La fougue de la jeunesse me direz-vous.
C’est ainsi qu’en groupe, le temps d’un après-midi, vous pourrez les voir affronter les vagues et s’amuser. Mais ce qui attire le plus c’est leur talent ! Un talent qui mériterait d’être repéré, car il est certain qu’avec un matériel plus adéquat, ces enfants feraient des merveilles.
Une activité à saluer et à encourager, car elle leur permet de s’amuser de manière saine, leur évitant de tomber dans la débauche ou la délinquance. A Dakar, le surf n’est donc pas seulement réservé à une élite argentée.