Le visa biométrique avait été institué le 1er juillet 2013 dans le cadre d’une mesure de réciprocité. Finalement supprimé le 1er mai 2015, il en coûte 12 milliards de francs CFA à l’État sénégalais pour indemniser la Snedai, la société chargée de gérer cette procédure.
« La convention était signée sur six ans, la rupture est intervenue du fait d’un coup d’arrêt dans l’exécution du projet. Par conséquent, les dépenses qui avaient été faites devenaient exigibles d’autant plus que nous avions emprunté auprès des banques pour financer ce projet », explique Adama Bictogo, le directeur du groupe.
Cette mesure, mal expliquée, mise en œuvre dans l’urgence, donnant lieu à des procédures particulièrement complexes, avait largement terni l’image du Sénégal. C’est désormais fini, mais ça aura coûté cher.