Développement en Afrique : le tourisme un moteur de croissance au potentiel énorme

Pour les experts de la Banque Africaine de Développement, le secteur du tourisme (avec son énorme potentiel) est une alternative vers laquelle les états africains peuvent se tourner pour diversifier les moteurs de croissance.

Publié le 11 février 2019  

Des acteurs du tourisme et les bailleurs de fonds se sont retrouvés pendant deux jours pour discuter de l’importance du secteur dans le développement. Le « tourisme est un véritable outil de développement du territoire », a souligné le directeur général de la Société marocaine d’ingénierie touristique, Imad Barrakad, car dans ce pays du magreh : « Ce secteur, si stratégique, représente pour le Maroc 7 % du PIB et plus de 2,5 millions d’emplois directs et indirects, sans oublier qu’il s’agit d’un secteur important, fortement pourvoyeur de devises. Depuis vingt ans, des moyens importants ont été mobilisés et les résultats sont aujourd’hui au rendez-vous, avec plus de 12 millions d’arrivées en 2018 ».

L’Afrique a un potentiel énorme qu’il faut valoriser pour attirer encore plus de touristes. Car un secteur touristique dynamique, c’est de nombreux emplois et une croissance économique assurée pour le pays. Il faudrait aujourd’hui investir encore plus dans les infrastructures touristiques et la promotion.

Pour Leïla Farah Mokaddem qui représentait la Banque Africaine de Développement : « Le tourisme est un véritable instrument de développement local qui profite aux populations. C’est le moment d’investir et de prendre des risques pour développer l’offre touristique sur le continent ». Et d’ajouter : « la synergie, ainsi que la complémentarité active entre les banques commerciales et les partenaires techniques et financiers que nous sommes, sont de nature à maîtriser les risques et à offrir les maturités requises aux investisseurs pour libérer le potentiel du secteur en Afrique ».

Ont été également abordés les approches de valorisation du potentiel touristique de pays comme l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Sénégal, le Maroc et Tunisie. Des échanges qui ont également permis d’exposer la contribution des institutions financières internationales et des banques commerciales au financement des investissements hôteliers.

Eva Rassoul avec la BAD

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