C’est en 2005 que la danse debout et le break dance ont été intégrés dans le festival Kay Fecc. Depuis lors, chaque année, des groupes de danse convergent vers Dakar pour prendre part à la compétition. Mais c’est à partir de 2010 que le championnat au Sénégal destiné à la danse hip hop commence à être décentralisé.
Selon les initiateurs, l’organisation de cet événement dans les capitales régionales est un moyen de décentraliser l’offre culturelle tout en valorisant la diversité culturelle locale et les potentialités des danseurs évoluant hors de Dakar.
L’objectif est surtout d’impliquer les jeunes dans des activités saines, d’après la présidente de l’association Kay Fecc, Gacirah Diagne. Au-delà de l’aspect divertissement, le battle national est aussi l’occasion de discuter à travers des conférences des problématiques liées à la danse en particulier et aux cultures urbaines en général.
La compétition est assez standard puisque les compétiteurs doivent respecter les règles de danse et être créatifs. C’est pourquoi des stages en danse hip hop et traditionnelle ont été organisés en 2016 pour leur permettre de perfectionner leur chorégraphie.
Du 31 mars au 2 avril 2017, ils seront plus de 80 b-boys issus de toutes les régions du Sénégal qui se donneront rendez-vous à Tambacounda pour le battle national de danse hip hop.
Pour Tambacounda, c’est le groupe Oriental dance qui représentera la région.
Il faut rappeler que la compétition est organisée sous deux catégories : l’une est dédiée au break dance et l’autre à la danse debout.
Amédine Faye