Véritable chef d’œuvre, « Banel et Adama » est un film totalement tourné en Puular et qui raconte une histoire d’amour impossible qui se passe au Fouta, dans un village éloigné au Nord du Sénégal. Le couple est confronté aux traditions peulhs et au poids de la société.
Souleymane Kébé, l’un des producteurs du film révèle que la particularité de cette œuvre réside dans l’usage de la langue pulaar et la participation d’acteurs non professionnels. Ce qui n’a pas empêché sa résonnance en occident.
« Banel et Adama » est le premier long métrage de Ramata Toulaye Sy, qui a aussi réalisé « Astel », un court métrage multi primé à travers le monde et qui a remporté le Tanit de bronze lors des dernières journées cinématographiques de Carthage en Tunisie.
L’actrice est la deuxième jeune cinéaste sénégalaise qui participe en compétition officielle au Festival de Cannes en France après Maty Diop qui avait présenté « Atlantique » en 2019 sur la problématique de l’émigration et qui avait remporté le Grand prix du jury du Festival de Cannes.