Autour du visuel, Jacques Luwanga Mathiou Ciss

Jacques Luwanga Ciss est un créatif. Que ce soit par le son ou l’image. Toutefois, son penchant pour l’image est ce qui fait de lui un témoin d’un réel par essence mouvant. Réel qu’il a choisi de cristalliser en images : vidéos et photos ; ces dernières offrant une esthétique propre, arrimée à une poésie de l’écriture graphique font sa signature.

Pouvez-vous-vous présenter ?

Je m’appelle Jacques Luwanga Mahiou. J’ai 23 ans. J’habite à Popenguine. A à la quête de savoir dans différentes écoles de formations en audiovisuel, je suis domicilié à Ouakam depuis près de 4 ans.

D’où vous vient votre créativité ?

Je dirais d’abord que « Tout vient de Dieu » naturellement, en fonction des choses vécues au quotidien, ou des choses ayant marqué le passé. Parfois, juste quand on veut raconter son histoire, ou le vécu d’autrui.

Nous allons nous intéresser à votre versant photographe. Pourquoi cet amour du visuel ?

J’ai découvert cet amour du Visuel depuis le collège. J’étais plus dans le « son » mais je prenais des photos avec un petit appareil avec lequel je m’amusais à retoucher, à faire des effets, etc.

Le visuel traduit tout ce que l’on n’arrive pas à dire directement par la bouche.
Qu’est ce qui vous semble le plus aisé à prendre en photo ? Les êtres ou les choses ?
Je dirais les choses ; la plupart de mes photos sont des photos de paysage ou des photos de petites choses sans valeurs, mais qui, à travers une photo « changent de statut » et d’apparence. Les choses ont déjà leur propre « histoire ».

Le laid existe-t-il en photo ?

Pour moi, le laid n’existe pas en photo. Des choses ou êtres considérés comme laides peuvent s’avérer être d’une beauté extraordinaire par le point de vue, l’angle de prise, la composition, l’expression (des visages) etc.

Votre photographie préférée ?

Ma photo préférée : Elle a été prise au district sanitaire de Popenguine. (Avec un petit appareil FUJIFILM) Dans mon viseur, je n’avais cadré que le mur avec les dessins. Au moment du déclenchement, la dame qui traverse s’incrusta dans un nouveau monde paisible, beau, vivant. Le hasard ?

Enfin, à quand votre première exposition ?

A vrai dire, je n’y pense pas pour le moment. Je préfère attendre des années afin de gagner un peu plus d’expérience, me concentrer plus sur le montage vidéo, l’écriture de scénario et la réalisation.

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