Une soirée au Cap Vert avec Lura

Le samedi 30 octobre 2010, la chanteuse capverdienne Lura a offert au public de l’Institut français Léopold Sédar Senghor une prestation pleine de sensualité.

Publié le 2 novembre 2010  

Un voyage au cœur du Cap Vert à travers des mélodies tantôt mélancoliques, tantôt dansantes. Des jeunes danseuses surgissent du public spontanément et se laissent aller au rythme du batuq (Batuka). Mais la maitresse de scène n’est pas loin et elle montre aux jeunes danseuses qu’elles ont encore du chemin à faire. Un orchestre à la hauteur de cette nouvelle voix du Cap Vert a aussi contribué à la beauté du spectacle.

Et le public ? Entièrement conquis. Les billets ont été vendus à guichet fermé, plus de place pour s’asseoir avant 21h. L’heure c’est l’heure ! C’est donc soit assis sur les sièges, par terre, sur le côté de la scène ou encore debout que toutes les générations émerveillées se sont laissées envoûter par la voix de Lura.

La communauté capverdienne, qui est l’une des communautés d’immigrés la plus importante au Sénégal, a répondu massivement par sa présence. Le créole était de mise et l’artiste a dû se dire qu’en définitive on retrouve un bout de chez soi partout.

Lura, l’artiste

Souvent comparée à son aînée Cesaria Evora, Lura chante la terre où elle n’est pas née. Très attachée à ses racines celles de ses parents, elle fréquente la diaspora de l’archipel africain concentrée au Portugal, tout en débutant sa carrière de danseuse. Repérée par le chanteur Juka qui lui demande de participer à son nouvel album, elle tombe dans la chanson avec grâce et entrain.

Après son premier succès en 2004 Di Korpu ku alma, la chanteuse capverdienne Lura revient avec un nouvel album M’bem di fora en 2006 et Eclipse en 2009.

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Téclaire - Photos : Jules Diop

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